par KBC (EBR:KBC)
KBC Groupe: Bénéfice de 1 002 millions d'euros pour le troisième trimestre
Communiqué de presse
Hors séance boursière – Information réglementée*
Bruxelles, 13 Novembre 2025 (07.00 heures CET)
KBC Groupe: Bénéfice de 1 002 millions d'euros pour le troisième trimestre
Aperçu KBC Groupe (consolidé, IFRS) 3TR2025 2TR2025 3TR2024 9M2025 9M2024
Résultat net (en millions d’EUR) | 1 002 | 1 018 | 868 | 2 566 | 2 300 |
Bénéfice de base par action (EUR) | 2,44 | 2,50 | 2,14 | 6,26 | 5,58 |
Ventilation du résultat net, par division (en millions d'EUR) | |||||
Belgique | 589 | 607 | 598 | 1 477 | 1 359 |
République tchèque | 244 | 240 | 179 | 691 | 620 |
Marchés internationaux | 237 | 237 | 205 | 609 | 576 |
Centre de groupe | -68 | -65 | -114 | -211 | -255 |
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de période) | 60,8 | 58,9 | 54,1 | 60,8 | 54,1 |
"Nous avons enregistré un excellent bénéfice net de 1 002 millions d'euros au troisième trimestre 2025. Par rapport au trimestre précédent, nos revenus totaux ont bénéficié d’une augmentation des revenus nets d’intérêts, des revenus des activités d’assurance et des revenus nets de commissions, tandis que les revenus à la juste valeur et liés au trading, les autres revenus nets et les revenus de dividendes (à la suite du pic saisonnier observé au deuxième trimestre) ont reculé. Le développement de notre portefeuille de crédits s'est poursuivi, avec une croissance de 2% en rythme trimestriel et de 8% en glissement annuel. Les dépôts de la clientèle, hors dépôts à court terme volatils et à faible marge dans les filiales étrangères de KBC Bank, sont restés stables en glissement trimestriel et ont crû de 3% d’une année sur l’autre. Les charges d'exploitation, hors taxes bancaires et d’assurance, ont légèrement augmenté et sont restées parfaitement conformes à nos prévisions. Les charges des services d’assurance après réassurance se sont également inscrites en hausse, tandis que les réductions de valeur sur crédits ont nettement baissé, ce qui donne lieu à un excellent ratio de coût du crédit (12 points de base) pour les neuf premiers mois de 2025 (13 points de base hors variations de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques). Par conséquent, en additionnant les résultats des trois premiers trimestres de l’année, notre bénéfice net depuis le début de l’année s'élève à 2 566 millions d'euros, ce qui représente une progression de 12% par rapport à il y a un an.
Nous conservons une excellente solvabilité, avec un ratio common equity à pleine charge hors plancher selon Bâle IV de 14,9% à fin septembre 2025. Notre liquidité est elle aussi restée très solide, comme en témoignent un ratio LCR de 158% et un ratio NSFR de 134%. En accord avec notre politique en matière de dividende, nous avons versé un dividende intérimaire de 1 euro par action le 7 novembre 2025, en tant qu'acompte sur le dividende total pour 2025. Nous avons à nouveau relevé nos prévisions pour l'exercice 2025 en ce qui concerne les revenus nets d'intérêts, à au moins 5,95 milliards d'euros (contre 5,85 milliards d'euros comme indiqué au trimestre précédent), ainsi que la croissance des revenus totaux, à au moins 7,5% (contre 7,0% auparavant).
Nous restons à la pointe de l’innovation numérique. Notre assistant numérique personnel fondé sur l’IA, Kate, a récemment encore été amélioré pour permettre des conversations encore plus naturelles et intuitives, ce qui se traduira par une meilleure autonomie et une utilisation accrue par les clients. Kate résout désormais de manière autonome sept questions sur dix de nos clients dans nos marchés clés. Et grâce à l’amélioration de notre programme Kate Coin, il est aujourd’hui encore plus facile pour les clients de gagner et d'utiliser des Kate Coins. Les clients peuvent notamment gagner des Kate Coins auprès d’un partenaire et les utiliser chez un autre. En outre, nous collaborons avec huit banques européennes en vue du développement d'un stablecoin libellé en euros et conforme à MiCAR, afin d’apporter une certaine stabilité au monde en constante évolution de la crypto et de la tokenisation.
Notre approche innovante est régulièrement récompensée et nous sommes particulièrement fiers que l'agence de recherche internationale indépendante Sia ait élu KBC Mobile meilleure application bancaire mobile au monde, pour la troisième fois (2021, 2024 et 2025).
En outre, nous avons récemment conclu un accord en vue de l'acquisition de Business Lease en République tchèque et en Slovaquie, pour un montant total de 72 millions d'euros. Cette transaction permettra à KBC d'étendre considérablement ses activités de leasing en Europe centrale et de renforcer son positionnement sur le marché dans les deux pays. L'opération aura un impact négligeable sur notre position de capital et reste soumise à l'approbation des autorités antitrust compétentes. Elle devrait être finalisée au premier trimestre 2026.
Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier sincèrement tous nos collaborateurs pour leur contribution au succès durable de notre groupe. Je souhaite également remercier tous nos clients, nos actionnaires et toutes les autres parties prenantes pour leur confiance et leur soutien, et les assurer que nous restons déterminés à faire figure de référence en matière de bancassurance et d’innovation sur tous nos marchés domestiques."
Johan Thijs, Chief Executive Officer
Principales données financières du 3TR2025
• Lesrevenus nets d’intérêts ont augmenté de 1% en glissement trimestriel et de 10% en rythme annuel. La marge nette d'intérêts s’est établie à 2,05% pour le trimestre sous revue, en baisse de 3 points de base par rapport au trimestre précédent et de 4 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt. Le volume des crédits à la clientèle a augmenté de 2% en glissement trimestriel et de 8% en rythme annuel. Les dépôts de la clientèle, hors dépôts à court terme volatils et à faible marge dans les filiales étrangères de KBC Bank, sont restés stables en glissement trimestriel et ont crû de 3% d’une année sur l’autre.
• Le résultat des services d’assurance (revenus des activités d’assurance avant réassurance – charges des services d’assurance avant réassurance + résultat net des contrats de réassurance détenus) s’est établi à 142 millions d’euros, en baisse par rapport aux 166 millions d’euros enregistrés au trimestre précédent et en forte hausse par rapport au faible montant de 81 millions d’euros enregistré au même trimestre un an plus tôt (conséquence de la tempête Boris qui avait frappé l’Europe centrale). Le résultat des services d'assurance pour le trimestre sous revue se décompose comme suit: 87 millions d'euros pour l'assurance non vie et 55 millions d'euros pour l'assurance vie. Le ratio combiné des activités d’assurance non vie pour les neuf premiers mois de 2025 s'établit à un excellent 87%, contre 90% pour l’exercice 2024 complet. Les ventes de produits d’assurance non vie ont augmenté de 8% en rythme annuel, tandis que les ventes d'assurance vie ont progressé de 29% par rapport au trimestre précédent et de 7% par rapport au même trimestre de l'année précédente.
• Les revenus nets de commissions ont augmenté de 6% par rapport au trimestre précédent et de 10% en rythme annuel, en raison dans les deux cas de la hausse des commissions provenant des activités de gestion d'actifs et des services bancaires.
•
Les revenus à la juste valeur et liés au trading et les produits et charges financiers de l’assurance ont fléchi de 29 millions d’euros par rapport au trimestre précédent et de 20 millions d’euros par rapport au même trimestre un an plus tôt. Les autres revenus nets n’ont été que légèrement inférieurs à leur rythme habituel. Les revenus de dividendes ont fléchi par rapport au trimestre précédent, la majeure partie des revenus de dividendes étant traditionnellement perçue au deuxième trimestre.
• Les charges d'exploitation, hors taxes bancaires et d’assurance, ont progressé de 2% en glissement trimestriel et de 1% seulement en rythme annuel. Les taxes bancaires et d’assurance ont augmenté de 23 millions d'euros par rapport au trimestre précédent et sont restées stables en rythme annuel. Le ratio charges/produits pour les neuf premiers mois de 2025 s'établit à 45%, contre 47% pour l'exercice 2024 complet. Certains éléments hors exploitation sont exclus du calcul et les taxes bancaires et d'assurance ont été réparties de façon homogène sur l'année entière. Abstraction faite de l’intégralité des taxes bancaires et d'assurance, le ratio charges/produits pour les neuf premiers mois de 2025 s'est élevé à 41%, contre 43% pour l'exercice 2024 complet.
• Les réductions de valeur sur crédits montent à 45 millions d'euros, soit une forte baisse par rapport aux 116 millions d'euros enregistrés au trimestre précédent et aux 61 millions d'euros enregistrés au même trimestre de l’exercice précédent. Le chiffre du trimestre sous revue comprend une augmentation de 55 millions d'euros au niveau du portefeuille de crédits (contre 76 millions d'euros au trimestre précédent) et une reprise de 9 millions d'euros dans la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques (contre une augmentation de 40 millions d'euros au trimestre précédent). Le ratio de coût du crédit pour les neuf premiers mois de 2025 s'élève à 0,12%, contre 0,10% pour l'exercice 2024 dans son ensemble.
• La quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures n’a représenté que 2 millions d'euros au cours du trimestre sous revue, un niveau conforme à celui enregistré au trimestre précédent. Le chiffre du même trimestre un an plus tôt incluait toutefois un gain exceptionnel de 79 millions d'euros (lié à Isabel SA).
• Notre position de liquidité est restée solide, avec un ratio LCR de 158% et un ratio NSFR de 134%. Notre base de capital demeure robuste, avec un ratio common equity à pleine charge hors plancher de 14,9%*.
* Pour ce qui est du ratio common equity à pleine charge, à compter de 2025, KBC a recours au ratio common equity à pleine charge dit "hors plancher", lequel tient compte de l'impact de Bâle IV sur le total des actifs pondérés par le risque, mais exclut l'impact du output floor.
Aperçu des résultats et du bilan
Compte de résultat consolidé, IFRS, KBC Groupe (simplifié; en millions d'EUR) 3TR2025 2TR2025 1TR2025 4TR2024 3TR2024 9M2025 9M2024
Revenus nets d’intérêts | 1 527 | 1 509 | 1 421 | 1 433 | 1 394 | 4 457 | 4 141 | ||
Revenus des activités d’assurance avant réassurance | 810 | 788 | 773 | 764 | 740 | 2 372 | 2 181 | ||
Non vie | 688 | 667 | 648 | 640 | 631 | 2 004 | 1 842 | ||
Vie | 122 | 121 | 125 | 124 | 109 | 368 | 339 | ||
Revenus de dividendes | 12 | 33 | 9 | 13 | 11 | 54 | 44 | ||
Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat et produits et charges financiers de l'assurance | -62 | -34 | -45 | -74 | -42 | -141 | -94 | ||
Revenus nets de commissions | 707 | 667 | 690 | 700 | 641 | 2 064 | 1 878 | ||
Autres revenus nets | 47 | 77 | 67 | 27 | 45 | 191 | 154 | ||
Total des revenus | 3 041 | 3 041 | 2 915 | 2 863 | 2 787 | 8 997 | 8 303 | ||
Charges d'exploitation (hors charges directement attribuables à l'assurance) | -1 055 | -1 020 | -1 498 | -1 126 | -1 058 | -3 573 | -3 440 | ||
Total des charges d'exploitation, hors taxes bancaires et d'assurance | -1 143 | -1 125 | -1 106 | -1 201 | -1 135 | -3 375 | -3 272 | ||
Total des taxes bancaires et d’assurance Moins: charges d'exploitation affectées aux charges des services d'assurance | -49 | -27 | -539 148 | -55 131 | -47 124 | -615 | -568 401 | ||
138 | 132 | 417 | |||||||
Charges des services d'assurance avant réassurance | -643 | -608 | -622 | -635 | -688 | -1 874 | -1 840 | ||
Dont commission d'assurance versée | -109 | -105 | -102 | -103 | -99 | -315 | -280 | ||
Non vie | -578 | -541 | -543 | -561 | -615 | -1 662 | -1 618 | ||
Vie | -66 | -67 | -79 | -74 | -72 | -212 | -221 | ||
Résultat net des contrats de réassurance détenus | -25 | -15 | -9 | -4 | 28 | -49 | -13 | ||
Réductions de valeur | -51 | -124 | -38 | -78 | -69 | -213 | -170 | ||
Dont: sur actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global1 | -45 | -116 | -38 | -50 | -61 | -200 | -149 | ||
Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures | 2 | 1 | 0 | -1 | 78 | 4 | 80 | ||
Résultat avant impôts | 1 269 | 1 275 | 747 | 1 020 | 1 079 | 3 291 | 2 922 | ||
Impôts | -267 | -257 | -202 | 96 | -211 | -725 | -623 | ||
Résultat après impôts | 1 003 | 1 018 | 546 | 1 115 | 868 | 2 567 | 2 299 | ||
attribuable à des participations minoritaires | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | -1 | ||
attribuable aux actionnaires de la société mère | 1 002 | 1 018 | 546 | 1 116 | 868 | 2 566 | 2 300 | ||
Bénéfice de base par action (EUR) | 2,44 | 2,50 | 1,32 | 2,75 | 2,14 | 6,26 | 5,58 |
Bénéfice dilué par action (EUR) 2,44 2,50 1,32 2,75 2,14 6,26 5,58
Total des actifs | 338 | 669 | 313 | |||
Prêts et avances à la clientèle | 113 | 031 | 326 | 067 | 623 | |
Titres (actions et titres de créance) | 310 | 490 | 419 | 339 | 929 | |
Dépôts de la clientèle | 462 | 626 | 022 | 747 | 851 | |
Dettes de contrats d'assurance | 152 | 022 | 912 | 111 | 012 | |
Dettes de contrats d’investissement, assurance | 433 | 757 | 631 | 671 | 193 | |
Total des capitaux propres | 019 | 229 | 191 | 311 | 300 |
Chiffres clés du bilan consolidé, IFRS, KBC Groupe (en millions d'EUR) 30-09-2025 30-06-2025 31-03-2025
Ratios sélectionnés pour KBC Groupe Exercice (consolidé) 9M2025 2024
Rendement sur capitaux propres2 | 15% | 14% |
Ratio charges/produits, groupe - hors éléments hors exploitation et avec répartition homogène des taxes bancaires et d’assurance sur l’année - hors total des taxes bancaires et d'assurance | 45% 41% | 47% 43% |
Ratio combiné, assurance non vie | 87% | 90% |
Ratio common equity (CET1), à pleine charge (Selon Bâle IV à partir de 2025, compromis danois, hors plancher3) | 14,9% | 15,0% |
Ratio de coût du crédit4 | 0,12% | 0,10% |
Ratio de crédits impaired | 1,8% | 2,0% |
pour les crédits en souffrance depuis plus de 90 jours Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) | 1,0% | 1,0% 139% |
134% | ||
Ratio de couverture des liquidités (LCR) | 158% | 158% |
1 Ou "réductions de valeur sur crédits".
2 Si l'on exclut les éléments hors exploitation et que l'on répartit les taxes bancaires et d’assurance de façon homogène sur l'ensemble de l'année.
3 Pour ce qui est du ratio common equity à pleine charge, à compter de 2025, KBC a recours au ratio common equity à pleine charge dit "hors plancher", lequel tient compte de l'impact de Bâle IV sur le total des actifs pondérés par le risque, mais exclut l'impact du output floor.
4 Un chiffre négatif indique une reprise nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats).
Analyse du trimestre (3TR2025)
Total des revenus: 3 041 millions d'euros
stable par rapport au trimestre précédent et hausse de 9% en rythme annuel
Les revenus nets d’intérêts se sont inscrits à 1 527 millions d’euros, soit une progression de 1% en glissement trimestriel et de 10% en rythme annuel. La progression en glissement trimestriel s’explique principalement par une augmentation du résultat de la transformation commerciale, un niveau plus élevé de revenus provenant des activités de crédit (principalement dû aux volumes, en partie compensé par la pression sur les marges sur prêts dans certains marchés clés), l'augmentation des revenus d'intérêts provenant des activités de la salle des marchés et des activités de gestion de trésorerie à court terme, la diminution des coûts liés aux réserves obligatoires minimum détenues auprès des banques centrales, la baisse des coûts de financement subordonnés et un nombre de jours plus élevé au cours de la période sous revue. Ces éléments ont été partiellement compensés par la baisse des revenus nets d’intérêts issus des obligations indexées sur l'inflation et par la diminution des revenus d'intérêts provenant des dépôts à terme de la clientèle (en raison d’une réorientation des dépôts à terme vers les comptes d'épargne).
La hausse en glissement annuel s'explique avant tout par la nette augmentation du résultat de la transformation commerciale, l’accroissement des revenus provenant des activités de crédit, le recul des coûts liés aux réserves obligatoires minimum détenues auprès des banques centrales, la progression des revenus d’intérêts provenant des activités de la salle des marchés et la baisse des coûts de financement subordonnés. Ces éléments ont été partiellement compensés par une nette diminution des revenus d'intérêts provenant des dépôts à terme de la clientèle.
La marge nette d'intérêts s’est établie à 2,05% pour le trimestre sous revue, en baisse de 3 points de base par rapport au trimestre précédent et de 4 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt (l’augmentation du volume d’actifs porteurs d’intérêts n’a été que partiellement compensée par la hausse des revenus nets d’intérêts). Le volume des crédits à la clientèle s’est élevé à 206 milliards d’euros et a augmenté de 2% par rapport au trimestre précédent et de 8% par rapport à l'année précédente, la hausse concernant tous les pays clés. Les dépôts de la clientèle se sont inscrits à 232 milliards d’euros. À première vue, ils ont reculé de 2% en glissement trimestriel et ont progressé de 3% en rythme annuel. Toutefois, abstraction faite des dépôts à court terme volatils et à faible marge dans les filiales étrangères de KBC Bank (motivés par des opportunités de gestion de trésorerie à court terme), les dépôts de la clientèle ont été stables en glissement trimestriel et ont crû de 3% en rythme annuel. Les chiffres de la croissance ci-dessus ne tiennent pas compte des effets de change.
Pour connaître les prévisions relatives aux revenus nets d'intérêts attendus pour l'exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée "Nos prévisions".
Le résultat des services d'assurance (revenus des activités d’assurance avant réassurance - charges des services d'assurance avant réassurance + résultat net des contrats de réassurance détenus; ces deux derniers éléments n’étant pas inclus dans les revenus totaux) s'est établi à 142 millions d'euros, dont 87 millions d’euros pour les assurances non vie et 55 millions d’euros pour les assurances vie.
Le résultat des services d’assurance non vie a chuté de 23% en rythme trimestriel, car la hausse des revenus des activités d’assurance a été compensée par l’augmentation des charges des services d’assurance (davantage de sinistres) et un recul du résultat de la réassurance. En revanche, il double en glissement annuel grâce à la hausse des revenus des activités d’assurance et à la baisse des charges afférentes aux services d’assurance (le trimestre de référence ayant été affecté par des sinistres importants dus aux tempêtes et aux inondations, y compris la tempête Boris en Europe centrale), qui ont été en partie neutralisées par le recul du résultat de la réassurance
(également en partie lié aux tempêtes et aux inondations survenues au cours du trimestre de l'année précédente).
Le résultat des services d'assurance vie a augmenté de 4% par rapport au trimestre précédent et de 54% en rythme annuel, grâce, dans les deux cas, à la hausse des revenus des activités d’assurance et à la baisse des charges des services d'assurance.
Le ratio combiné des activités d'assurance non vie s'élève à un excellent 87% pour les neuf premiers mois de 2025, contre 90% pour l'exercice 2024 complet. À 653 millions d’euros, les ventes de l’assurance non vie ont crû de 8% en glissement annuel, avec une croissance dans tous les pays et toutes les grandes branches d’assurance. Les ventes de produits d’assurance vie se sont élevées à 843 millions d’euros, ce qui représente une hausse de 29% par rapport au trimestre précédent (grâce à l’augmentation des ventes de produits de la branche 23 et, dans une moindre mesure, des ventes de produits de la branche 21, en partie neutralisée par la baisse des ventes de produits hybrides) et de 7% par rapport au même trimestre un an plus tôt (hausse des ventes de produits de la branche 21, de la branche 23 et hybrides). Au total, la part des produits de la branche 21 et des produits de la branche 23 dans nos ventes de produits d'assurance vie au cours du trimestre sous revue s'est élevée à 43% et 50%, respectivement, le reste étant constitué de produits hybrides (principalement en Belgique et en République tchèque).
Pour connaître les prévisions relatives aux revenus des activités d’assurance et au ratio combiné pour l'exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée "Nos prévisions".
Les revenus nets de commissions s'établissent à 707 millions d'euros, en hausse de 6% en rythme trimestriel et de 10% en rythme annuel. Dans les deux cas, cette augmentation est principalement imputable aux commissions liées aux activités de gestion d'actifs (notamment en raison d'un volume d'actifs moyen plus important, grâce à la reprise consécutive à la chute des marchés en avril) et aux commissions liées aux activités bancaires
(principalement du fait d’une hausse des commissions pour les services de paiement, les services de titres et les revenus de réseau).
Fin septembre 2025, les avoirs en gestion totaux s'élevaient à 292 milliards d'euros, en hausse de 4% par rapport au trimestre précédent grâce à la performance positive du marché sur le trimestre (+3 points de pourcentage) combinée à l'impact positif des entrées nettes (+1 point de pourcentage). La croissance des avoirs sous gestion s'est montée à 8% en rythme annuel, les entrées nettes contribuant à hauteur de 4 points de pourcentage et la performance positive du marché sur les 12 derniers mois à hauteur de 4 points de pourcentage également.
Les revenus à la juste valeur et liés au trading et les produits et charges financiers de l’assurance sont ressortis à -62 millions d'euros, en baisse de 29 millions d'euros par rapport au trimestre précédent et de 20 millions d'euros en rythme annuel, du fait notamment, dans les deux cas, d'une baisse du résultat de la salle des marchés et d'une variation négative de la valeur de marché des dérivés utilisés à des fins d’Asset-Liability Management, en partie compensées par des ajustements positifs de la valeur de marché (xVA).
Les autres éléments de revenu comprennent des revenus de dividendes de 12 millions d'euros (en nette baisse par rapport au trimestre précédent, la majeure partie des revenus de dividendes étant traditionnellement perçue au deuxième trimestre) et d'autres revenus nets de 47 millions d'euros (légèrement inférieurs au niveau habituel de 50 millions d'euros).
Charges d'exploitation, hors taxes bancaires et d’assurance: 1 143 millions d'euros
+2% par rapport au trimestre précédent et +1% en rythme annuel
Hors taxes bancaires et d'assurance, les charges d'exploitation au troisième trimestre 2025 se sont élevées à 1 143 millions d'euros, soit une hausse de 2% par rapport au trimestre précédent (ou 1% hors effets de change) et de 1% seulement en rythme annuel (ou niveau stable hors effets de change).
La progression en glissement trimestriel s'explique principalement par la hausse des dépenses de marketing, des frais professionnels et de divers postes moins importants, partiellement compensée par la baisse des dépenses liées aux ICT et aux installations.
La faible augmentation en glissement annuel découle avant tout de la hausse des frais de personnel, des coûts de marketing, des frais professionnels et des charges d'amortissement, largement compensée par la baisse des dépenses liées aux ICT et aux installations.
Les taxes bancaires et d’assurance pour le trimestre considéré sont ressorties à 49 millions d’euros, soit une hausse de 23 millions d’euros par rapport au trimestre précédent et un niveau globalement conforme à celui enregistré au même trimestre un an plus tôt. Le montant de 49 millions d'euros enregistré au cours du trimestre sous revue est principalement lié à des taxes bancaires nationales supplémentaires (principalement en Hongrie, mais aussi, dans une moindre mesure, en Slovaquie et en République tchèque).
Après exclusion de divers éléments hors exploitation et répartition des taxes bancaires et d’assurance de façon homogène sur l’année entière, le ratio charges/produits pour les neuf premiers mois de 2025 ressort à 45%, contre 47% pour l’exercice 2024 complet. Abstraction faite de l’intégralité des taxes bancaires et d’assurance, le ratio charges/produits s’élève à 41%, contre 43% pour l’exercice 2024.
Pour connaître les prévisions relatives aux charges d’exploitation pour l’exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée « Nos prévisions ».
Réductions de valeur sur crédits : charge nette de 45 millions d’euros
contre une charge nette de 116 millions d’euros au trimestre précédent et une charge nette de 61 millions d’euros au même trimestre un an plus tôt
Durant le trimestre sous revue, nous avons enregistré une charge de réduction de valeur sur crédits nette de 45 millions d'euros, soit une forte baisse par rapport à la charge nette de 116 millions d'euros du trimestre précédent et à la charge nette de 61 millions d'euros du même trimestre un an plus tôt. La charge nette de 45 millions d'euros pour le trimestre sous revue comprend:
• une charge de 55 millions d'euros liée au portefeuille de crédits, dont 26 millions d'euros liés à la réduction du backstop shortfall pour les nouveaux prêts non performants en Belgique (contre 76 millions d'euros au trimestre précédent, sans impact en termes de backstop);
• une reprise de 9 millions d'euros liée à la mise à jour de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques (contre une augmentation de 40 millions d'euros au trimestre précédent imputable à la comptabilisation d'un management overlay). Dans ce contexte, l’encours de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques s’établissait à 103 millions d’euros à fin septembre 2025.
Ainsi, le ratio de coût du crédit s'est élevé à 0,12% pour les neuf premiers mois de 2025 (0,13% hors variations de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques), contre 0,10% pour l'ensemble de l’exercice 2024 (0,16% hors variations de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques). À fin septembre 2025, notre portefeuille de crédits total comportait 1,8% de crédits impaired ("niveau 3"), contre 2,0% fin 2024. Les crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours représentaient 1,0% du portefeuille de crédits, soit un niveau identique à celui de fin 2024.
Pour connaître les prévisions relatives au ratio de coût du crédit pour l'exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée "Nos prévisions".
Les réductions de valeur sur des actifs autres que des crédits sont ressorties à 5 millions d'euros au cours du trimestre considéré, contre 8 millions d'euros au trimestre précédent et 7 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Le chiffre du trimestre sous revue comprenait principalement des réductions de valeur sur des logiciels.
Résultat net par division
Belgique 589 millions d’euros; Rép. tchèque 244 millions d'euros; Marchés internationaux 237 millions d'euros; Centre de groupe -68 millions d'euros
Belgique: le résultat net (589 millions d'euros) a légèrement diminué de 3% par rapport au trimestre précédent, sous l'effet combiné de:
• la légère baisse des revenus totaux (résultant essentiellement du recul des revenus nets d'intérêts provenant des obligations indexées sur l'inflation, de la diminution des revenus à la juste valeur et liés au trading et des autres revenus nets ainsi que de la baisse des revenus de dividendes sous l’effet de facteurs saisonniers, partiellement compensées par la hausse des revenus des activités d’assurance et des revenus nets de commissions);
• l’augmentation du niveau de coûts;
• l’augmentation des charges des services d’assurance après réassurance;
• la nette diminution des réductions de valeur.
République tchèque: le résultat net (244 millions d'euros) a progressé de 2% par rapport au trimestre précédent (niveau stable hors effets de change), sous l’effet combiné de:
• la hausse des revenus totaux (due à des augmentations dans toutes les lignes de revenus, à l'exception des autres revenus nets);
• l’augmentation du niveau de coûts;
• l’augmentation des charges des services d’assurance après réassurance;
• la diminution des réductions de valeur (pratiquement nulles).
Marchés internationaux: le résultat net de 237 millions d’euros se répartit comme suit: 31 millions d'euros pour la Slovaquie, 112 millions d'euros pour la Hongrie et 94 millions d'euros pour la Bulgarie. Pour la division dans son ensemble, le résultat net est resté stable en glissement trimestriel, sous l’effet combiné de:
• la relative stabilité des revenus totaux (hausse des revenus nets d’intérêts, des revenus des activités d’assurance et des revenus nets de commissions, compensée par la contraction des revenus à la juste valeur et liés au trading et des autres revenus nets);
• l’accroissement des coûts (principalement lié à la hausse des taxes bancaires et d'assurance);
• l’augmentation des charges des services d’assurance après réassurance;
• la nette diminution des réductions de valeur.
Centre de groupe: le résultat net (-68 millions d'euros) a diminué de 3 millions d'euros par rapport au trimestre précédent, sous l’effet de:
• la diminution des revenus totaux (principalement due au recul des revenus à la juste valeur et liés au trading et des autres revenus nets, en partie compensé par l’augmentation des revenus nets d'intérêts);
• la baisse des coûts;
• la légère augmentation des charges des services d’assurance après réassurance;
• la relative stabilité des réductions de valeur.
Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section "Additional information" du rapport trimestriel. Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes (disponible sur www.kbc.com).
Belgique République tchèque Marchés internationaux Exercice Exercice Exercice Ratios par division sélectionnés 9M2025 9M2025 9M2025 2024 2024 2024
Ratio charges/produits - hors éléments hors exploitation et avec répartition homogène des taxes bancaires et d’assurance sur l’année - hors total des taxes bancaires et d'assurance | 43% 39% | 44% 41% | 42% 41% | 45% 43% | 45% 37% | 46% 38% |
Ratio combiné, assurance non vie | 87% | 88% | 85% | 86% | 89%2 | 96%2 |
Ratio de coût du crédit1 | 0,14% | 0,19% | 0,08% | -0,09% | 0,13% | -0,08% |
Ratio de crédits impaired | 1,8% | 2,0% | 1,3% | 1,3% | 1,5% | 1,6% |
1 Un chiffre négatif indique une reprise nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats). Veuillez vous reporter à la section "Details of ratios and terms" du rapport trimestriel.
2 Abstraction faite des taxes d'assurance exceptionnelles en Hongrie, le ratio combiné s’est établi à 93% pour l’exercice 2024 complet et à 87% sur les neuf premiers mois de 2025.
Solvabilité et liquidité
Ratio common equity de 14,9%, NSFR de 134%, LCR de 158%
À fin septembre 2025, le total de nos capitaux propres s'élevait à 27,0 milliards d'euros (24,1 milliards d'euros de capitaux propres des actionnaires de la société mère et 2,9 milliard d'euros d'instruments additionnels Tier-1). Cela représente 2,7 milliard d'euros de plus qu'à fin 2024. Cela s’explique par les effets combinés de:
• la prise en compte du bénéfice réalisé sur les neuf premiers mois de 2025 (+2,6 milliards d'euros);
• la réalisation du paiement du dividende final pour 2024 en mai 2025 et du dividende intérimaire en novembre
2025 (-1,6 milliard d’euros);
• la hausse des réserves de réévaluation (+0,8 milliard d'euros);
•
l'augmentation des instruments additionnels Tier 1 (+1,0 milliard d'euros, en raison d'une nouvelle émission en mai 2025);
• plusieurs autres éléments de moindre importance.
Les détails de ces variations sont fournis à la rubrique "Consolidated statement of changes in equity" de la section "Consolidated financial statements" du rapport trimestriel.
Durant les neuf premiers mois de 2025, les actifs pondérés par le risque ont augmenté de 7,9 milliards d'euros pour atteindre 127,8 milliards d'euros, principalement sous l'effet de l'application de Bâle IV et de la croissance des volumes.
Nous conservons une très bonne solvabilité, comme en témoigne un ratio common equity (CET1) à pleine charge hors plancher de 14,9% selon Bâle IV au 30 septembre 2025, contre 15,0% selon Bâle III à fin décembre 2024 (ce qui correspond à 14,6% selon Bâle IV). À fin septembre 2025, KBC Assurances affichait un ratio de solvabilité de 216% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II, contre 200% fin 2024. De plus amples détails sur la solvabilité sont fournis dans la section "Additional information" du rapport trimestriel, sous la rubrique "Solvency". L'acquisition de Business Lease en République tchèque et en Slovaquie, que nous avons annoncée le 23 octobre, aura un impact négligeable (-4 points de base sur le ratio CET1 une fois finalisée). Nous estimons que l'acquisition de 365.bank en Slovaquie, que nous avons annoncée en mai 2025, aura un impact de -50 points de base sur notre ratio CET1 une fois finalisée.
La politique en matière de dividendes et d'affectation du capital est expliquée en détail au chapitre "Nos prévisions" du présent rapport. En accord avec cette politique, nous avons versé un dividende intérimaire de 1 euro par action le 7 novembre 2025, en tant qu'acompte sur le dividende total pour l’exercice 2025.
Notre liquidité s’est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 158% et un ratio NSFR de 134%, contre 158% et 139% respectivement à fin 2024, des chiffres nettement supérieurs au minimum réglementaire de 100%.
Analyse de la période sous revue year-to-date (9M2025)
Résultat net pour la période 9M2025: 2 566 millions d'euros
en hausse de 12% en rythme annuel
Faits marquants (par rapport aux neuf premiers mois de l'année 2024, sauf indication contraire):
• Revenus nets d’intérêts: en hausse de 8%, à 4 457 millions d'euros. Cette évolution s'explique principalement par le résultat nettement plus élevé de la transformation commerciale, la hausse des revenus d'intérêts provenant des activités de crédit, la baisse des coûts liés aux réserves obligatoires minimum détenues auprès des banques centrales, la baisse des coûts de financement subordonné ainsi que l'augmentation des revenus d'intérêts provenant des activités de la salle des marchés, des contributions en partie neutralisées par la baisse des revenus d'intérêts liés aux activités de financement des dépôts à terme de la clientèle et, dans une moindre mesure, aux activités d'ALM et de gestion de trésorerie à court terme. Abstraction faite des effets de change, le volume des crédits à la clientèle a progressé de 8%, tandis que les dépôts de la clientèle ont augmenté de 3% en glissement annuel. La marge nette d’intérêts pour les neuf premiers mois de 2025 s'élève à 2,06%, soit une baisse de 3 points de base en glissement annuel.
•
Résultat des services d'assurance (revenus des activités d’assurance avant réassurance - charges des services d'assurance avant réassurance + résultat net des contrats de réassurance détenus): en hausse de 37% à 449 millions d'euros. Le ratio combiné de l’assurance non vie pour les neuf premiers mois de 2025 s'établit à 87%, contre 90% pour l'exercice complet 2024. Les ventes des produits d'assurance non vie ont augmenté de 8% pour atteindre 2 115 millions d'euros, avec des hausses dans toutes les branches principales, tandis que les ventes de l'assurance vie ont progressé de 15% pour s’établir à 2 511 millions d'euros, principalement en raison de l'augmentation des ventes de produits d'assurance de la branche 23, de la branche 21 et des produits hybrides.
• Revenus nets de commissions: en hausse de 10% à 2 064 millions d’euros. Cette évolution s'explique par l'augmentation des commissions liées aux services de gestion d’actifs et aux services bancaires (services de paiement, revenus de réseau et services de titres essentiellement). À la fin du mois de septembre 2025, les avoirs en gestion totaux s'inscrivaient en hausse de 8% pour atteindre 292 milliards d'euros, sous l'effet combiné des entrées nettes et de la contribution positive de la performance du marché en glissement annuel (+4 points de pourcentage dans les deux cas).
• Revenus à la juste valeur et liés au trading et produits et charges financiers de l’assurance: en baisse de 47 millions d’euros pour atteindre -141 millions d’euros. Cette évolution est surtout imputable à la baisse du résultat de la salle des marchés et à la variation négative de la valeur de marché des dérivés utilisés à des fins d’Asset-Liability Management, en partie compensées par des ajustements positifs de la valeur de marché (xVA).
• Tous les autres éléments de revenus combinés: en hausse de 24% à 245 millions d’euros, grâce à l'augmentation des autres revenus nets et des revenus de dividendes.
• Charges d'exploitation, hors taxes bancaires et d'assurance: en hausse de 3% à 3 375 millions d'euros. L'augmentation par rapport au niveau enregistré durant la période de référence s'explique principalement par la hausse des frais de personnel (évolution des salaires), des charges d'amortissement et de divers autres coûts. Les taxes bancaires et d'assurance se sont montées à 615 millions d'euros, soit une hausse de 8% en rythme annuel. Le ratio charges/produits pour les neuf premiers mois de 2025 ressort à 45% si l'on exclut certains éléments hors exploitation et si l'on répartit les taxes bancaires et d'assurance de façon homogène sur l'ensemble de l'année (47% pour l'exercice 2024 complet). Abstraction faite de l’intégralité des taxes bancaires et d'assurance, le ratio charges/produits pour la période sous revue s’établit à 41% (contre 43% pour l’exercice 2024 complet).
• Réduction de valeur sur crédits: charge nette de 200 millions d'euros, contre une charge nette de 149 millions d'euros durant la période de référence. Les neuf premiers mois de 2025 comprennent une charge de 214 millions d'euros pour le portefeuille de crédits et une reprise de 14 millions d'euros pour la réserve constituée au titre des incertitudes géopolitiques et macroéconomiques (contre une charge de 233 millions d'euros et une reprise de 84 millions d'euros, respectivement, durant la période de référence). Par conséquent, le ratio de coût du crédit s’est inscrit à 0,12%, contre 0,10% pour l'exercice 2024 complet. Les réductions de valeur sur actifs autres que des crédits sont ressorties à 13 millions d'euros, contre 20 millions d'euros au cours de la période de référence.
• Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures: en baisse de 77 millions d’euros à 4
millions d’euros, la période de référence ayant inclus un bénéfice exceptionnel de 79 millions d’euros (lié à Isabel).
• Le résultat net de 2 566 millions d’euros enregistré sur les neuf premiers mois de 2025 se répartit comme suit: 1 477 millions d'euros pour la division Belgique (en hausse de 118 millions d'euros par rapport à l'année précédente), 691 millions d'euros pour la division République tchèque (en hausse de 71 millions d'euros), 609 millions d'euros pour la division Marchés internationaux (en hausse de 33 million d'euros) et -211 millions d'euros pour le Centre de groupe (en hausse de 44 million d'euros).
Événements dans le domaine ESG, déclaration relative aux risques et opinions économiques
Événements dans le domaine ESG
KBC poursuit sa progression vers plus de durabilité, aux côtés de ses clients, de ses collaborateurs et d'autres parties prenantes. Nous continuons de nous engager à communiquer de manière transparente et cohérente sur nos efforts en matière de développement durable, et ce par le biais d’une Déclaration de durabilité (faisant partie intégrante de notre rapport annuel) ainsi que d’un Sustainability Report (publié sur une base volontaire), Tous deux sont disponibles sur le site www.kbc.com.
Nos efforts ne passent pas inaperçus. Notre score S&P ESG a encore augmenté, confirmant nos progrès continus en ce qui concerne les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.
En outre, KBC continue de promouvoir la banque responsable et le développement durable en émettant des obligations vertes. En août, nous avons émis notre cinquième obligation verte pour un montant de 500 millions d'euros. Cette émission soutient les investissements en faveur des bâtiments écologiques, des énergies renouvelables et des véhicules électriques. Notre première obligation verte étant arrivée à échéance il y a actuellement encore quatre autres en circulation.
Déclaration relative aux risques
Nos activités étant principalement axées sur la banque, l’assurance et la gestion d’actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s’y limiter, le risque de défaut de crédit, le risque de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d’intérêt, le risque de change, le risque de marché, le risque de liquidité et de financement, le risque d’assurance, l’évolution de la réglementation, le risque opérationnel, les litiges avec les clients, la concurrence d’autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Surveillés de près et gérés par KBC dans un cadre strict, ces risques peuvent toutefois avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.
À l’heure actuelle, plusieurs grands défis attendent le secteur financier. Ceux-ci découlent principalement des risques géopolitiques, qui ont considérablement augmenté au cours des dernières années (notamment la guerre en Ukraine, les conflits au Moyen-Orient et les guerres commerciales attisées par les politiques douanières américaines). Ils entraînent ou sont susceptibles d’entraîner des chocs dans le système économique mondial (par exemple, au niveau du PIB et de l'inflation) et sur les marchés financiers (y compris les taux d'intérêt). Les économies européennes, dont les marchés domestiques de KBC, ne sont pas épargnées, ce qui crée un environnement commercial incertain, y compris pour les institutions financières. Le risque réglementaire et de compliance (exigences de capital, lutte contre le blanchiment de capitaux, RGPD et ESG/durabilité) reste par ailleurs un thème dominant pour le secteur, tout comme le renforcement de la protection du consommateur. La numérisation (tirée par la technologie, y compris l’IA) présente des opportunités, mais menace aussi le modèle d'entreprise des établissements financiers traditionnels. Les risques liés au climat et à l’environnement revêtent par ailleurs une importance croissante. Les cyberrisques sont devenus l’une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l’ensemble de l’économie. La guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques en général ont entraîné une hausse des attaques dans le monde entier. Enfin, les gouvernements de toute l'Europe prennent des mesures de relance supplémentaires pour soutenir leurs budgets (par le biais d'une augmentation des contributions fiscales du secteur financier), mais aussi leurs citoyens et les entreprises (en plafonnant, par exemple, les taux d'intérêt des crédits ou en plaidant pour des taux d'intérêt plus élevés sur les comptes d'épargne).
Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.
Notre opinion sur la croissance économique
Selon nos estimations (non annualisées), l'activité économique aux États-Unis a progressé de 0,7% au troisième trimestre 2025, contre 0,9% au deuxième trimestre. En raison du shutdown du gouvernement américain, aucun chiffre officiel n’a été publié jusqu'ici pour le troisième trimestre. Une fois de plus, la croissance a été en grande partie alimentée par la résilience de la demande des consommateurs et de l'investissement non résidentiel. Compte tenu de l'affaiblissement du marché du travail américain, la croissance américaine devrait ralentir au quatrième trimestre. Nous nous attendons à ce qu'elle reparte à la hausse dans le courant de l'année prochaine.
Dans le contexte de l'accord sur les tarifs douaniers conclu le 27 juillet entre les États-Unis et l'Union européenne, et malgré l'incertitude persistante entourant la politique économique et les relations commerciales, la croissance de l'économie de la zone euro a augmenté pour ressortir à 0,2% au troisième trimestre (la croissance dans nos pays clés, à savoir la Belgique, la République tchèque, la Hongrie, la Slovaquie et la Bulgarie, s'établissant respectivement à 0,3%, 0,7%, 0,0%, 0,1%* et 0,6%*). À moins de nouveaux chocs, le creux du cycle économique européen est probablement derrière nous et la croissance devrait encore s'améliorer au cours des prochains trimestres grâce aux dépenses de défense, aux investissements dans les infrastructures et à la consommation privée.
À court terme, l'instabilité politique constitue le plus grand risque interne pour l'économie européenne. Le principal risque externe tient à la résurgence du conflit commercial mondial, qui pourrait avoir des conséquences tant directes (droits de douane) qu’indirectes (détournement potentiel des flux commerciaux de la Chine vers l'Europe).
*Estimations KBC
Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change
Dans la zone euro, l'inflation générale et l'inflation de base sont restées globalement stables en octobre, à 2,1% et 2,4% respectivement. Selon la Banque centrale européenne (BCE), le processus de désinflation est terminé et, en l’absence de chocs supplémentaires, l'inflation convergera vers l'objectif de 2% de la BCE.
Aux États-Unis, l'inflation générale et l'inflation de base (3,0% dans les deux cas) sont restées supérieures à l'objectif de la Fed en septembre. Les droits de douane américains sur les importations devraient continuer de se répercuter sur l'inflation dans les mois à venir. Cet effet ne devrait toutefois s’avérer que temporaire, reflétant principalement une augmentation ponctuelle du niveau des prix. Par la suite, l’inflation baissera probablement pour se rapprocher de l'objectif de la Fed.
La BCE a une fois de plus maintenu son taux de dépôt à 2% en octobre, un niveau qui lui semble donc tout à fait satisfaisant et qui constituera probablement le point bas de ce cycle de taux d'intérêt. Le taux de dépôt devrait rester inchangé à ce niveau pendant un certain temps.
La Fed a repris son cycle d'assouplissement en réduisant son taux directeur en septembre puis en octobre, de 25 points de base dans les deux cas. En l’absence de nouveaux chocs économiques, la Fed devrait poursuivre son cycle d'assouplissement jusqu'au printemps 2026. Elle a par ailleurs indiqué que le processus de resserrement quantitatif arriverait à son terme en décembre.
La tendance divergente entre les taux américains et allemands à 10 ans s'est poursuivie au troisième trimestre.
Alors que les taux américains ont reculé d'environ 15 points de base depuis le début du troisième trimestre, les rendements obligataires allemands sont restés globalement inchangés. La baisse des taux américains s'explique principalement par les craintes entourant un ralentissement conjoncturel et les baisses de taux connexes de la Fed. La récente fuite vers les valeurs refuges a également eu une incidence compte tenu de la résurgence du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine. Les rendements allemands à 10 ans ne se sont pas inscrits en baisse comme leurs homologues américains, la BCE ayant déjà achevé son cycle d'assouplissement.
La Banque nationale tchèque (CNB) a maintenu son taux directeur inchangé, à 3,50%, au troisième trimestre. Il s’agit selon nous là aussi du point bas du cycle d'assouplissement de la CNB. La banque centrale pourrait s’en tenir à cette politique de taux légèrement restrictive pendant un certain temps afin de maîtriser le risque sous-jacent de hausse de l'inflation. Grâce au soutien apporté par les taux d'intérêt et au processus global de convergence de l'économie nationale, la couronne tchèque devrait selon nous continuer de s'apprécier par rapport à l'euro au cours des prochains trimestres.
La Banque centrale hongroise maintient son taux directeur à 6,50% depuis septembre 2024, et nous n’anticipons pas de baisse avant début 2026 au plus tôt. La politique monétaire conservera un biais restrictif pendant un certain temps dans l’optique de maîtriser l'inflation. Nous nous attendons donc à ce que la banque centrale reste fidèle à sa politique promouvant un forint fort au cours des prochains trimestres. L'inflation structurellement plus élevée en Hongrie que dans la zone euro devrait néanmoins se traduire par une dépréciation progressive du forint par rapport à la monnaie unique au fil du temps.
Nos prévisions
Prévisions pour l'ensemble de l'année 2025 (mises à jour)
• Revenu total: au moins +7,5% en glissement annuel (au moins +7,0% initialement)
• Revenus nets d’intérêts: au moins 5,95 milliards d'euros (5,85 milliards d'euros initialement), soutenus par une croissance organique du volume des crédits d’environ 7,5% (au moins 6,5% initialement)
• Revenus des activités d’assurance (avant réassurance): au moins +7% en glissement annuel (pas de changement)
• Charges d’exploitation (hors taxes bancaires et d’assurance): moins de +2,5% en glissement annuel (pas de changement)
• Ratio combiné: moins de 91% (pas de changement)
• Ratio de coût du crédit: nettement inférieur à la prévision d’un ratio sur l'ensemble du cycle de 25-30 points de base (pas de changement)
Prévisions sur le moyen à long terme (telles que fournies avec les résultats de l’exercice 2024 complet)
• Revenus totaux en taux actuariel (2024-2027): au moins +6%
• Croissance en taux actuariel des revenus nets d'intérêts (2024-2027): au moins +5%
•
Croissance en taux actuariel des revenus des activités d’assurance (avant réassurance) (2024-2027): au moins +7%
• Charges d’exploitation en taux actuariel (hors taxes bancaires et d’assurance) (2024-2027): moins de +3%
• Ratio combiné: moins de 91%
• Ratio de coût du crédit: nettement inférieur à la prévision d’un ratio sur l'ensemble du cycle de 25-30 points de base
Politique en matière de dividendes et d'affectation du capital (telle que fournie avec les
résultats du 1TR2025)
• Politique en matière de dividendes:
o Ratio de distribution (y compris coupon AT1) compris entre 50% et 65% du bénéfice consolidé de l'exercice comptable;
o Dividende intérimaire de 1 euro par action versé en novembre de chaque exercice comptable en tant qu'acompte sur le dividende total.
• Politique en matière d'affectation du capital:
o Nous avons pour ambition de rester l'un des établissements financiers les mieux capitalisés d'Europe; o Chaque année (au moment de l’annonce des résultats de l’exercice complet), le Conseil d'administration décidera, à sa discrétion, de l'affectation du capital. La poursuite de la croissance organique et les fusions et acquisitions constitueront les priorités;
o Nous ciblons un ratio common equity à pleine charge hors plancher de 13% minimum;
o Nous remplirons les catégories AT1 et Tier-2 au sein de l’exigence P2R et commencerons à utiliser le SRT (Significant Risk Transfer ou "transfert significatif de risque") dans le cadre du programme d'optimisation des actifs pondérés par le risque.
Prochains événements et références
Agenda | Résultats du 4TR2025/de l'exercice 2025: 12 février 2026 Rapport annuel 2025: 1er avril 2026 Assemblée générale annuelle des Actionnaires: 7 mai 2026 Résultats du 1TR2026: 12 mai 2026 Autres événements: www.kbc.com / Investor Relations / Calendrier financier |
Informations complémentaires sur le trimestre sous revue | Rapport trimestriel: www.kbc.com / Investor Relations / Rapports Présentation de l'entreprise: www.kbc.com/ Investor Relations / Présentations |
Kurt De Baenst Katleen Dewaele
Investor Relations, KBC Groupe Directeur Communication Corporate / Porte-parole
+ 32 472 50 04 27 – kurt.debaenst@kbc.be KBC Groupe
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* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées