COMMUNIQUÉ RÉGLEMENTÉ

par SCHNEIDER ELECTRIC (EPA:SU)

Résultats annuels 2024 Communiqué

Éléments clés de la performance financière

image

•       Chiffre d’affaires en croissance organique de +8 %, atteignant 38 milliards d’euros en 2024, un record absolu

o    Gestion de l’énergie en croissance organique de +12 % o           Automatismes industriels en baisse organique de -4 %

•       Chiffre d’affaires du quatrième trimestre en croissance organique de +12 %, atteignant 11 milliards d’euros,  o Gestion de l’énergie en croissance à deux chiffres (« double-digit ») et Automatismes industriels de retour à la croissance

o    Contribution de l’ensemble des quatre régions à la croissance, portée par l’Amérique du Nord et le Reste du Monde

•       EBITA ajusté à 7,1 milliards d’euros en 2024, en croissance organique de +14 % o     Marge d’EBITA ajusté à 18,6 %, en croissance organique de +90 points de base

•       Résultat net de 4,3 milliards d’euros, en hausse de +7 %

•       Génération de cash-flow libre de 4,2 milliards d’euros, taux de conversion de cash1 de 99 %

•       Dividende progressif2 de 3,90 euros par action, en hausse de +11 %

•       Reconnue comme entreprise la plus durable au monde par Corporate Knights Global 100

•       Schneider Sustainability Impact : score de 7,55 pour un objectif de 7,40

•       image
Objectif 2025 : croissance organique de l’EBITA ajusté comprise entre +10 % et +15 %, basée sur une croissance organique du chiffre d’affaires comprise entre +7 % et +10 % et une hausse organique de la marge d’EBITA ajusté comprise entre +50 points de base et +80 points de base

Chiffres clés (en millions d’euros)

2023

2024

Variation publiée

Variation organique

Chiffre d’affaires

35 902

38 153

+6,3 %

+8,4 %

EBITA ajusté

6 412

7 083

+10,5 %

+14,2 %

Taux de marge en % du CA

17,9 %

18,6 %

+70 pb

+90 pb

Résultat net (part du Groupe)

4 003

4 269

+7 %

 

Cash-flow libre

4 594

4 216

-8 %

 

Bénéfice par action (BPA) ajusté3 (en euros)

7,26

8,32

+15 %

+18,2 %

Dividende par action2 (en euros)

3,50

3,90

+11 %

 

 

Conversion du cash-flow libre sur résultat net (part du Groupe).

imageSous réserve de l’approbation des actionnaires le 7 mai 2025.

Voir en annexe le calcul du Résultat net ajusté et du BPA ajusté.

Olivier Blum, Directeur général, commente :  

 

« Je suis heureux d’annoncer de très bons résultats financiers et extra-financiers pour 2024 et je suis également fier de rappeler que Schneider Electric a été nommée entreprise la plus durable au monde par Corporate Knights pour la seconde fois, en créant de la valeur pour nos clients, nos employés et nos actionnaires grâce à des pratiques durables.

 

Nous avons clôturé 2024 en force, avec une accélération dans nos deux activités au quatrième trimestre, preuve de l’efficacité de notre attention portée à l’exécution et à la collaboration à travers le Groupe. Notre cash-flow libre a franchi les 4 milliards d’euros pour la deuxième année consécutive, tandis que nous avons également dépassé les objectifs de notre programme Schneider Sustainability Impact. Nous restons concentrés sur le rendement pour nos actionnaires en proposant un dividende de 3,90 euros par action, soit un dividende progressif pour la quinzième année.

 

S’agissant des perspectives, nous restons déterminés à accélérer notre croissance et nous mettrons tout en œuvre pour saisir les opportunités à venir sur chacun de nos quatre marchés finaux. Nous entamons 2025 dans une dynamique forte et nous visons une croissance organique de l’EBITA ajusté de +10 % à +15 %, soutenue par une croissance robuste du chiffre d’affaires et une amélioration de la marge. Cela nous place fermement sur la bonne voie pour réaliser nos ambitions pour 2027. »

      I.     CHIFFRE D’AFFAIRES DU QUATRIÈME TRIMESTRE EN HAUSSE ORGANIQUE DE +12 %

Le chiffre d’affaires du quatrième trimestre 2024 s’élève à 10 669 millions d’euros, en croissance organique de +12,5 % et en croissance publiée de +12,5 %.

 

Les Produits (50 % du C.A. du Groupe en 2024) sont en croissance organique de +4 % au quatrième trimestre. Au sein de l’activité Gestion de l’énergie, les ventes de Produits réalisent une croissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit »), avec une bonne progression des ventes de produits de distribution électrique sur de multiples segments et marchés finaux. Les ventes de Produits de l’activité Automatismes industriels sont en décroissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit »), les ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») n’ayant pas encore retrouvé une croissance dans leur ensemble, malgré une évolution positive observée pour certaines offres spécifiques. 

Les Systèmes (31 % du C.A. du Groupe en 2024) sont en croissance organique de +27 % au quatrième trimestre, avec des ventes en forte croissance organique pour l’activité Gestion de l’énergie, portée par la dynamique continue sur les marchés finaux des centres de données et des infrastructures. Au sein de l’activité Automatismes industriels, les ventes de Systèmes sont en décroissance faible à un chiffre (« lowsingle digit »). La croissance sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides est impactée par des décisions d’investissement retardées chez les clients et un environnement de marché qui varie selon les régions, tandis que la croissance sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») demeure légèrement négative.

Les Logiciels & Services (19 % du C.A. du Groupe en 2024) sont en croissance organique de +11 % au quatrième trimestre. Les Logiciels et Services digitaux (8 % du C.A. du Groupe en 2024) sont en croissance organique de +10 % et les Services sur site (11 % du C.A. du Groupe en 2024) sont en croissance organique de +12 %.

Logiciels agnostiques du Groupe (comprenant AVEVA, ETAP et RIB Software)

•       AVEVA 

AVEVA réalise une croissance forte de ses revenus récurrents annualisés (« ARR »), en hausse de

+15 % au 31 décembre 2024, avec la montée en puissance des offres de logiciels en tant que service (« SaaS ») qui contribue à cette progression. Les ventes de licences perpétuelles reculent, comme attendu, du fait de la transition en cours vers un modèle d’abonnement qui reste en bonne voie. La croissance des revenus récurrents annualisés (« ARR ») est répartie sur le plan géographique et résulte de la solide montée en gamme des ventes auprès des clients existants.

•       ETAP et RIB Software

Les offres agnostiques de logiciels de Gestion de l’énergie enregistrent une légère baisse organique sur le trimestre. Les deux entreprises opèrent leur transition vers un modèle d’abonnement, entrainant une baisse attendue des ventes de licences perpétuelles tandis que le chiffre d’affaires issu de l’abonnement connaît une croissance forte, partant d’une base de comparaison faible. En particulier l’offre eCAD du Groupe (ETAP) affiche une bonne croissance de ses ventes récurrentes, tandis que l’offre de logiciels du Groupe pour le marché de la construction (RIB Software) est impactée par une base de comparaison élevée relative aux ventes de licences perpétuelles, et reste impactée par la conjoncture du marché de la construction en Allemagne.

Les Services (incluant les offres de Services digitaux et de Services sur site) sont en croissance organique à deux chiffres (« double-digit ») au quatrième trimestre.

•       Les Services digitaux génèrent une croissance à deux chiffres (« double-digit ») au quatrième trimestre, portée par la forte performance des offres Advisors d’EcoStruxure ainsi que des offres de développement durable, incluant les accords d’achat d’électricité (AAE) en Europe et aux États-Unis. Les offres de Services digitaux du Groupe comprennent ses solutions et offres Advisors d’EcoStruxure, développées en interne, y compris les offres de conseil en développement durable, ainsi que ses offres digitales pour les prosommateurs (« Prosumers »). 

•       Les Services sur site réalisent une croissance à deux chiffres (« double-digit ») au quatrième trimestre, portée par une croissance à deux chiffres (« double-digit ») de l’activité Gestion de l’énergie. Les services de Gestion de l’énergie bénéficient des tendances fortes sur les segments des centres de données, des infrastructures et de la rénovation des bâtiments non résidentiels dans les économies matures. Les services d’Automatismes industriels enregistrent une croissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit »), principalement imputable aux clients sur le marché des industries des procédés continus (« process ») et hybrides. Les offres de Services sur site du Groupe incluent des services de sécurité, d’efficacité, de développement durable et de résilience sur les quatre marchés finaux adressés par le Groupe, y compris ses offres d’efficacité pour le développement durable.

 

 

Point sur le digital : 

En 2024, les offres digitales (« Digital Flywheel ») représentent 57 % du chiffre d’affaires du Groupe (contre

56 % en 2023), illustrant une bonne progression vers l’objectif d’environ 60 % à 65 % d’ici 2027. La croissance des ventes d’offres digitales (« Digital Flywheel ») est portée par la forte performance des Produits connectables, des Services sur site et des Services digitaux. Au sein des activités de logiciels agnostiques (AVEVA, ETAP et RIB Software), qui poursuivent leur transition vers le modèle d’abonnement, environ 77 % des ventes (contre 70 % en 2023) sont classées comme récurrentes, affichant une forte progression vers l’objectif d’environ 80 % d’ici 2027.

Le chiffre d’affaires par activité et par géographie se répartit comme suit :

image

                                                                                    T4 2024                                                                            2024

 

Région

Chiffre d’affaires en millions d’euros

Croissance publiée

Croissance organique

 

Chiffre d’affaires en millions d’euros

Croissance publiée

Croissance organique

Amérique du Nord 

Europe de l’Ouest

Asie-Pacifique

Reste du Monde

3 420

2 036

2 257

1 114

+24,9 %

+25,3 %

+7,2 %

+7,9 %

+18,0 %

12 225

7 081

8 124

3 701

+17,0 %

+6,3 %

+4,1 %

+11,1 %

+17,6 %

+5,0 %

+6,1 %

+18,6 %

+9,1 %

+8,2 %

+17,6 %

Total Gestion de l’énergie

8 827

+15,6 %

+15,2 %

31 131

+10,2 %

+11,5 %

Amérique du Nord

Europe de l’Ouest

Asie-Pacifique

Reste du Monde

431

522

528

361

-2,0 %

+0,2 %

+0,7 %

-7,6 % +20,1 %

1 625

1 912

2 223

1 262

-7,8 %

-15,2 %

-9,0 %

+5,1 %

-3,8 %

-11,6 %

-4,7 % +13,6 %

-1,2 %

-8,5 %

+21,1 %

Total

Automatismes industriels

1 842

-0,1 %

+1,2 %

7 022

-8,3 %

-3,7 %

Amérique du Nord 

Europe de l’Ouest

3 851

2 558

+21,2 %

+21,9 % +5,8 %

13 850 8 993

+13,4 % +0,9 %

+14,6 % +1,0 %

+6,8 %

Asie-Pacifique

2 785

+4,6 %

+4,6 %

10 347

+1,0 %

+3,6 %

Reste du Monde

1 475

+18,4 %

+18,5 %

4 963

+9,5 %

+17,3 %

Total Groupe

10 669

+12,5 %

+12,5 %

38 153

+6,3 %

+8,4 %

        

PERFORMANCE DU GROUPE PAR MARCHÉ FINAL AU QUATRIÈME TRIMESTRE 2024

Schneider Electric vend l’ensemble de son portefeuille de solutions intégrées sur quatre marchés finaux : les bâtiments, les centres de données et réseaux, les infrastructures et l’industrie, s’appuyant sur les technologies complémentaires de ses activités Gestion de l’énergie et Automatismes industriels et soutenu par l’attention portée à l’électrification, l’automatisation et la digitalisation pour un avenir durable.

•        Bâtiments : le marché final des bâtiments reste un solide contributeur à la performance du Groupe, avec des investissements de clients visant de nouvelles installations (« greenfield ») et des sites existants (« brownfield »), et une demande forte sur le marché des bâtiments techniques non résidentiels, notamment au quatrième trimestre sur les segments de l’hôtellerie et de la santé. Les besoins accrus en électricité, technologie numérique et efficacité énergétique dans les bâtiments continuent de stimuler la demande et la croissance des ventes d’architectures EcoStruxure, y compris pour les offres de systèmes de gestion des bâtiments (« BMS ») et un large éventail de technologies de gestion d’énergie, ce qui permet au Groupe de proposer et de conserver une position différenciée et de premier plan sur ce marché. La croissance des ventes sur le marché des bâtiments résidentiels reste stable, avec une performance variable d’une région à l’autre.

 

•        Centres de données et réseaux : au quatrième trimestre, la demande et les ventes enregistrent une croissance à deux chiffres (« double-digit »). Comme attendu, le segment des centres de données continue d’afficher la plus forte demande et la plus forte croissance des ventes. La demande progresse pour les produits d’informatique distribuée (« distributed IT ») vendus via les canaux B2B et B2C, ce qui contribue fortement à la croissance des ventes. Le Groupe continue de tirer profit de son portefeuille complet et leader de son industrie qui inclura bientôt Motivair Corporation, spécialiste du refroidissement liquide, cette transaction devant se conclure dans les semaines à venir.

 

•        Infrastructures : la demande est bonne pour les offres du Groupe sur le segment des régies d’électricité qui continue d’être porté par le développement des réseaux et les besoins de résilience des opérateurs de réseaux électriques, ainsi que par la dynamique de la production d’électricité. La croissance des ventes sur le segment des régies d’électricité est soutenue par un fort engouement pour l’offre de solutions digitales du Groupe. Le segment du traitement des eaux (« WWW ») affiche une croissance forte de la demande, avec une dynamique notable des services de distribution d'eau aux États-Unis ainsi que des logiciels en Europe. Sur le segment des transports, la demande est supportée par la mise en place de réseaux d’électrification pour les véhicules et les aéroports, mais reste dans l’ensemble en légère baisse, partant d’une base de comparaison élevée.

•        Industries : le Groupe vend une combinaison unique de solutions de Gestion de l’énergie et d’Automatismes industriels sur le marché final des industries. La demande ainsi que les ventes sont en croissance sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides, soutenues par une bonne dynamique des Services, avec une proportion croissante des offres de Gestion de l’énergie. Les clients des segments « énergies et chimies » (« E&C ») et « métaux, mines et minéraux » (« MMM ») poursuivent la décarbonation de leurs activités, tandis que le Groupe profite aussi des investissements de ses clients dans les matières premières, telles que le cuivre au Chili. La demande des clients du segment des semi-conducteurs est forte. Les ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») restent en baisse par rapport à l’année dernière. La demande sous-jacente sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») affiche des signes de reprise, partant d’une base de comparaison faible, portée par la Chine et l’Europe de l’Ouest, tandis que la demande reste forte dans le Reste du Monde.

 

        

Tendances du Groupe par géographie :

L’Amérique du Nord (36 % du C.A. en 2024) est en croissance organique de +21,9 % au quatrième trimestre.

L’activité Gestion de l’énergie est en hausse organique de +25,3 %. Les États-Unis enregistrent une croissance forte à deux chiffres (« strong double digit »), portée par une forte croissance des ventes de Systèmes et l’amélioration continue sur la chaîne logistique. La croissance est portée par le marché final des centres de données qui bénéficie de l’exhaustivité des offres du Groupe. Les ventes de Produits sont en croissance à deux chiffres (« double-digit ») soutenue par la demande sur de nombreux segments et marchés finaux, la croissance des ventes sur les segments liés aux consommateurs est cependant contrastée, avec une forte performance de l’informatique distribuée (« distributed IT ») tandis que le marché des bâtiments résidentiels est modéré. Le Groupe continue de se concentrer sur l’exécution des investissements de capacité pour soutenir la croissance des Systèmes et des Produits dans un environnement de forte demande. Les Services réalisent une croissance à deux chiffres (« double-digit »), toujours soutenue par la forte exécution des Systèmes au cours des derniers trimestres. Le Canada affiche une croissance forte à deux chiffres (« strong double-digit ») avec une croissance sur l’ensemble des offres et marchés finaux, tandis que le Mexique est en croissance à deux chiffres (« double-digit ») portée par l’exécution de projets et la croissance du marché des bâtiments résidentiels.

L’activité Automatismes industriels est en croissance organique de +0,2 %, avec une croissance forte d’AVEVA dans toute la région partiellement compensée par la faiblesse des ventes d’automatismes traditionnels. Les États-Unis génèrent une croissance faible à un chiffre (« low-single digit »), avec un recul des ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») tandis que les niveaux élevés des stocks chez les clients continuent de se normaliser, et une baisse des ventes sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides en raison d’une exécution de projets plus faible sur le trimestre. Le Canada connaît une décroissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit ») et le Mexique affiche une décroissance faible à un chiffre (« low-single digit »), tous deux sous l’effet de la faiblesse persistante du marché des industries manufacturières (« discrete »).

L’Europe de l’Ouest (24 % du C.A. en 2024) est en croissance organique de +5,8 % au quatrième trimestre.

L’activité Gestion de l’énergie est en croissance organique de +7,2 % portée par l’Espagne et l’Italie, en croissance à deux chiffres (« double-digit »), et soutenue par la France et le Royaume-Uni, en croissance élevée à un chiffre (« high-single digit »). L’Allemagne est en décroissance dans un environnement de marché difficile. A travers la région, les ventes de Systèmes enregistrent une croissance à deux chiffres

double-digit ») soutenue par l’exécution de projets sur les marchés des centres de données, des infrastructures et des bâtiments non résidentiels, tandis que les ventes sur le marché des bâtiments résidentiels restent stables, mais contrastées selon les pays. Les Services sur site sont en croissance à deux chiffres (« double-digit ») bénéficiant des tendances liées à la modernisation et à la rénovation. Le reste de la région délivre une bonne croissance dans l’ensemble, avec notamment la forte contribution liée à l’exécution de projets sur les marchés finaux de l’industrie et des centres de données en Suède.

L’activité Automatismes industriels est en croissance organique de +0,7 %, portée par la forte performance d’AVEVA, particulièrement en France et en Italie. Les ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») sont en décroissance faible à un chiffre (« low-single digit ») et montrent une amélioration par rapport au trimestre précédent. L’Allemagne reste fortement impactée, tandis que les autres principales économies de la région performent relativement mieux. Les ventes sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides sont quasi stables sur le trimestre, avec des retards dans certains projets chez les clients du segment « énergies et chimies » (« E&C »), sur fond de ralentissement de la demande du marché.

L’Asie-Pacifique (27 % du C.A. en 2024) réalise une croissance organique de +4,6 % au quatrième trimestre.

L’activité Gestion de l’énergie est en hausse organique de +7,9 %. L’Inde réalise une croissance à deux chiffres (« double-digit ») portée par les marchés finaux des centres de données et des bâtiments non résidentiels, grâce aux deux marques du Groupe, Schneider Electric et Lauritz Knudsen, ainsi que par les offres digitales. La Chine est en décroissance faible à un chiffre (« low-single digit »), principalement en raison des difficultés macroéconomiques qui continuent d’impacter le marché de la construction. La bonne croissance des ventes sur le marché final des centres de données en Chine est portée par les clients des secteurs des services bancaires, des télécommunications et des réseaux sociaux, tandis que la dynamique positive se poursuit dans le secteur de la production d’énergie. L’Australie est en croissance à deux chiffres (« double-digit ») portée par une forte exécution des projets de centres de données, tandis que les ventes sur le marché des bâtiments résidentiels restent stables. Dans le reste de la région, la performance est forte, avec une croissance à deux chiffres (« double-digit ») dans l’ensemble, principalement portée par des projets de centres de données en Malaisie et à Singapour.

L’activité Automatismes industriels est en décroissance organique de -7,6 %. La Chine enregistre une baisse faible à deux chiffres (« low double-digit ») avec une décroissance des ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») où la faiblesse du marché persiste, tandis que les ventes sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides sont impactées par des retards dans l’exécution de projets. L’Inde affiche une bonne croissance, partant d’une base de comparaison à deux chiffres (« doubledigit »), portée par la croissance sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») et d’AVEVA. Le Japon et la Corée du Sud affichent une croissance des ventes quasi stable sur le marché des industries manufacturières (« discrete »), bien que la Corée recule globalement en raison d’une base de comparaison élevée dans les logiciels. L’Australie enregistre une baisse, partant d’une base de comparaison à deux chiffres (« double-digit »), principalement en raison de la faiblesse du marché des industries manufacturières (« discrete »).

Le Reste du Monde (13 % du C.A. en 2024) est en croissance organique de +18,5 % au quatrième trimestre. 

Le Moyen-Orient et l’Afrique tout comme l’Amérique du Sud réalisent une croissance à deux chiffres

double-digit »), tandis que l’Europe centrale et de l’Est affiche une croissance élevée à un chiffre (« highsingle digit »). De nombreux pays de la région enregistrent une croissance forte. Bien que bénéficiant des actions sur les prix dans les pays à forte inflation que sont l’Argentine, l’Égypte et la Turquie, les ventes de la région Reste du Monde, en dehors de ces pays, sont en croissance organique à deux chiffres (« double-digit »). Les pays à forte inflation réalisent une croissance des volumes en plus de la contribution des actions sur les prix.

L’activité Gestion de l’énergie est en hausse organique de +18,0 %. La croissance est portée par l’Amérique du Sud qui connaît une croissance forte à deux chiffres (« strong double-digit »). Le Chili affiche une forte exécution des projets dans le segment « métaux, mines et minéraux » (« MMM ») et une bonne dynamique du marché final des centres de données. Le Brésil, quant à lui, réalise une croissance à deux chiffres (« double-digit ») principalement sur les marchés finaux des centres de données et des bâtiments, grâce aux offres différenciées du groupe à travers une variété de propositions de valeur. La croissance est forte au

Moyen-Orient et en Afrique, avec l’exécution de projets pour des clients des quatre marchés finaux, en particulier dans les pays de la région du Golfe et dans plusieurs pays d’Afrique. L’Arabie Saoudite réalise une croissance faible à un chiffre (« low-single digit »), partant d’une base de comparaison élevée, tandis que l’activité des projets se maintient à des niveaux élevés. L’Europe centrale et de l’Est est en croissance à deux chiffres (« double-digit ») soutenue par l’exécution de projets d’infrastructures.

L’activité Automatismes industriels enregistre une croissance organique de +20,1 %. La croissance est portée par le Moyen-Orient et l’Afrique qui réalisent une croissance forte à deux chiffres (« strong double-digit »), bénéficiant d’une solide contribution du marché des industries manufacturières (« discrete »), du marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides et des Logiciels. Les Émirats arabes unis signent une croissance forte d’AVEVA ainsi que des ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete »). La performance est également soutenue par la croissance forte enregistrée au Maroc, en Afrique du Sud, au Qatar et en Irak. L’Amérique du Sud enregistre une bonne croissance grâce au marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides au Chili et en Colombie, sur les segments « métaux, mines et minéraux » (« MMM ») et « énergies et chimies » (« E&C »). Le Pérou signe quant à lui une croissance forte sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») avec des projets sur le segment du traitement des eaux (« WWW »). L’Europe centrale et de l’Est est quasi stable sur le trimestre.

EFFETS4 DE PÉRIMÈTRE ET EFFETS DE CHANGE5 AU QUATRIÈME TRIMESTRE

Au quatrième trimestre, la contribution des acquisitions nette des cessions s’établit à -8 millions d’euros, soit un impact de -0,1 % sur le chiffre d’affaires du Groupe. Cela comprend la cession de l’activité de capteurs industriels du Groupe, l’acquisition d’EcoAct et celle de Planon, ainsi que l’impact net de plusieurs acquisitions et cessions mineures.

Sur la base des opérations clôturées à ce jour, l’impact de périmètre sur le chiffre d’affaires pour 2025 devrait se situer autour de +100 millions d’euros. L’impact de périmètre sur la marge d’EBITA ajusté pour l’exercice 2025 devrait être quasi stable.

Au quatrième trimestre, l’impact de la variation des taux de change est positif à +14 millions d’euros, soit +0,2 % du chiffre d’affaires du Groupe, dû au renforcement de la livre britannique face à l’euro et d’un bénéfice par rapport à l’année précédente résultant de la comptabilisation de l’hyperinflation selon la norme IAS 29, compensés par l’affaiblissement de plusieurs devises d’économies nouvelles face à l’euro.

Aux taux de change actuels6, l’impact des devises sur le chiffre d’affaires 2025 devrait se situer entre

+600 millions et +700 millions d’euros. L’impact des devises aux taux de change actuels sur la marge d’EBITA ajusté pour l’exercice 2025 devrait s’établir autour de +10 points de base.

        

imageLes changements de périmètre de consolidation incluent également certains reclassements mineurs d’offres entre les activités.

Pour ces économies qui entrent dans la catégorie des monnaies hyperinflationnistes selon la norme IAS 29, telles que l’Argentine et la Turquie, un ajustement technique IFRS pour l’impact de l’hyperinflation est inclus dans les effets de change et donc exclu du calcul de la croissance organique. L’effet de mesures opérationnelles adoptées dans ces pays, telles que la hausse des prix pour atténuer l’impact de l’inflation, est pris en compte dans le calcul de la croissance organique.

image

Les taux de change futurs sont volatiles et difficiles à anticiper. Par conséquent, l’impact de telles variations ainsi que les possibles impacts techniques de l’hyperinflation (IAS 29) ne sont pas pris en compte à ce stade.

II.         RÉSULTATS ANNUELS 2024

en millions d’euros

2023

2024

Variation publiée

Variation organique

Chiffre d’affaires

35 902

38 153

+6,3 %

+8,4 %

Marge brute

15 012

16 268

+8,4 %

+10,5 %

Taux de marge en % du chiffre d’affaires

41,8 %

42,6 %

+80 pb

+80 pb

Coûts des fonctions support (« SFC »)

(8 600)

(9 185)

+6,8 %

+7,8 %

Ratio « SFC » (% du CA)

-24,0 %

-24,1 %

-10 pb

+10 pb

EBITA ajusté

6 412

7 083

+10,5 %

+14,2 %

Marge d’EBITA ajusté

17,9 %

18,6 %

+70 pb

+90 pb

Charges de restructuration

(147)

(141)

 

 

Autres produits et charges d’exploitation

98

(87)

EBITA

6 363

6 855

+8 %

 

Amortissements et dépréciations des incorporels liés aux acquisitions

(430)

(406)

Résultat net (part du Groupe)

4 003

4 269

+7 %

 

Résultat net ajusté (part du Groupe)7

4 066

4 664

+15 %

+18,4 %

BPA ajusté7 (en euros)  

7,26

8,32

+15 %

+18,2 %

Cash-flow libre

4 594

4 216

-8 %

 

MARGE D’EBITA AJUSTÉ À 18,6 %, EN HAUSSE ORGANIQUE DE +90 PB GRÂCE À LA FORTE PERFORMANCE DE LA MARGE BRUTE CONJUGUÉE À L’EFFET DE LEVIER DES COÛTS DES FONCTIONS SUPPORT (« SFC »)

 

La marge brute est en croissance organique de +10,5 %, soit une hausse organique de +80 points de base, le taux de marge brute s’établissant à 42,6 % en 2024. La hausse organique du taux de marge est portée par la productivité industrielle ainsi que par l’amélioration de la marge brute des Systèmes principalement liée aux actions sur les prix.

L’EBITA ajusté de 2024 atteint 7 083 millions d’euros, soit une croissance organique de +14,2 %, tandis que la marge d’EBITA ajusté progresse de +90 points de base en organique pour s’établir à 18,6 %, grâce à la forte amélioration de la marge brute conjuguée à l’effet de levier des coûts des fonctions support (« SFC »). Le ratio coûts des fonctions support (« SFC ») sur chiffre d’affaires est en légère hausse à 24,1 %, avec une évolution en organique favorable de +10 points de base, malgré des investissements continus en matière d’innovation, de numérique et de développement commercial, compensés par un impact négatif du taux de change.

imageVoir en annexe le calcul du Résultat net ajusté et du BPA ajusté.

Plusieurs facteurs clés expliquent cette évolution :

En millions d’euros

EBITA ajusté

Variation annuelle

Commentaires

EBITA ajusté 2023

6 412

 

 

Effet volume

 

+1 181

Impact positif de l’augmentation des volumes de ventes.

Productivité industrielle

 

+331

Le Groupe enregistre une productivité industrielle de +331 millions d’euros, avec une contribution plus faible au second semestre par rapport au premier, comme attendu, en raison des investissements de capacité réalisés au sein de la chaîne logistique du Groupe, principalement en Amérique du Nord et en Inde. 

Prix net8

 

+67

L’effet prix net est positif à +67 millions d’euros en 2024.

L’effet prix brut sur les Produits est positif à +106 millions

Effet prix brut sur les produits

Impact du prix des matières premières

 

 

+106 -39

d’euros. L’effet prix brut sur les Systèmes est élevé et l’impact sur la marge est pris en compte dans la catégorie « mix » dans cette analyse de variation. L’impact total du prix des matières premières est de -39 millions d’euros, passant en territoire négatif au second semestre. 

Inflation des coûts de produits vendus                         

-139

L’inflation des coûts de produits vendus atteint -139 millions d’euros en 2024, dont -128 millions d’euros liés à l’inflation

Inflation des coûts de la main-d’œuvre  et autres coûts

 

Coûts de R&D dans les coûts de produits vendus

-128 -11

des coûts de la main-d’œuvre de production et autres coûts, et -11 millions d’euros liés à l’augmentation des coûts de R&D dans les coûts de produits vendus. L’investissement global en R&D, y compris les coûts des fonctions support (« SFC »), continue d’augmenter comme attendu et représente 5,6 % du chiffre d’affaires de 2024.

 

Coûts des fonctions support (« SFC »)

-663

Les coûts des fonctions support (« SFC ») sont en hausse organique de -663 millions d’euros, soit +7,8 % en organique en 2024. Le Groupe est impacté par l’inflation à hauteur de -

378 millions d’euros et continue de porter attention à ses priorités stratégiques avec des investissements de -394 millions d’euros principalement liés à la R&D, au développement commercial et au digital, incluant l’IA et les projets de transformation. Le Groupe réalise +243 millions d’euros d’économies, principalement liées aux effectifs. Les autres augmentations de coûts de -134 millions d’euros incluent divers éléments.

                                                                                                                             La performance de 2024 se traduit par un effet de mix positif de

+162 millions d’euros. La forte amélioration de la marge brute

Mix

162

des Systèmes résultant principalement de l’effet des mesures sur les prix est partiellement contrebalancée par l’impact dilutif de la croissance plus rapide du chiffre d’affaires des Systèmes par rapport à celui des Produits.

Impact des devises9

 

-151

La variation des devises diminue l’EBITA ajusté de 151 millions d’euros, soit environ -20 points de base de la marge d’EBITA ajusté en 2024, avec un effet de change sous-jacent de -40 points de base et un bénéfice résultant de la comptabilisation de l’hyperinflation de +20 points de base.

Changements de périmètre et autres effets

 

-117

Les effets de changements de périmètre et autres effets sont de -117 millions d’euros en 2024, les impacts nets liés aux changements de périmètre représentant un effet neutre sur la marge d’EBITA ajusté. Les autres impacts incluent divers éléments mineurs.

EBITA ajusté 2024

7 083

 

 

imageEffet prix sur les produits et effets des matières premières.

Pour ces économies qui entrent dans la catégorie des monnaies hyperinflationnistes selon la norme IAS 29, telles que l’Argentine et la

Turquie, un ajustement technique IFRS pour l’impact de l’hyperinflation est inclus dans les effets de change et donc exclu du calcul de la croissance organique. L’effet de mesures opérationnelles adoptées dans ces pays, telles que la hausse des prix pour atténuer l’impact de l’inflation, est pris en compte dans le calcul de la croissance organique.

L’EBITA ajusté de 2024 par activité est le suivant : 

-       L’EBITA ajusté de l’activité Gestion de l’énergie s’élève à 6 865 millions d’euros, soit 22,1 % du chiffre d’affaires, en croissance organique d’environ +110 points de base (+100 points de base en données publiées), en raison principalement de l’impact d’une forte contribution des volumes, d’un bon niveau de productivité industrielle et d’un effet mix positif lié à l’amélioration de la marge des Systèmes, partiellement compensés par l’inflation ainsi que des investissements, principalement dans les coûts des fonctions support (« SFC »).

-       L’activité Automatismes industriels génère un EBITA ajusté de 1 041 millions d’euros, soit

14,8 % du chiffre d’affaires, en décroissance organique d’environ -150 points de base (-220 points de base en données publiées), principalement en raison de la forte baisse des volumes ainsi que de l’inflation des coûts de main d'œuvre de production, partiellement compensées par une faible contribution positive des prix nets, de l’amélioration du mix ainsi que des économies réalisées dans les coûts des fonctions support (« SFC »).

-       Les coûts des fonctions centrales et digitales en 2024 s’élèvent à 823 millions d’euros (contre 859 millions en 2023), en diminution en proportion du chiffre d’affaires à 2,2% (contre 2,4 % du chiffre d’affaires du Groupe l’année dernière).

▪  RÉSULTAT NET EN HAUSSE DE +7 %

En millions d’euros

2023

2024

Commentaires

EBITA ajusté

6 412

7 083

 

Autres produits et charges d’exploitation

98

(87)

Les autres produits et charges d’exploitation ont un impact de -87 millions d’euros en 2024, comprenant pour l’essentiel des coûts de fusion & acquisition et d’intégration et une provision au titre de l’enquête de l’Autorité de la concurrence française, compensés par un gain comptabilisé sur la valeur comptable de l’investissement initial dans Planon. L’exercice 2023 inclut une plus-value de cession partiellement compensée par des coûts de fusion & acquisition et d’intégration.

Charges de restructuration

(147)

(141)

Les charges de restructuration s’élèvent à -141 millions d’euros en 2024, soit une baisse de 6 millions d’euros par rapport à 2023.

Amortissements et dépréciations des incorporels liés aux acquisitions

(430)

(406)

L’amortissement et la dépréciation des actifs incorporels liés aux acquisitions s’établissent à -406 millions d’euros en 2024, soit 24 millions d’euros de moins que l’année dernière en raison d’une dépréciation comptabilisée en 2023.

Résultat financier

(530)

(409)

Les charges financières nettes sont de -409 millions d’euros en 2024, soit 121 millions d’euros de moins que l’année dernière. Cette baisse est principalement liée à l’augmentation des revenus d’intérêts sur les dépôts en espèces et aux variations de change positives.

Impôts sur les sociétés

(1 285)

(1 398)

L’impôt sur les sociétés s’élève à -1 398 millions d’euros, soit une hausse de 113 millions d’euros par rapport à l’année dernière. Le taux effectif d’imposition s’établit à 23,1 %, dans la fourchette prévue de 22 % à 24 % au titre de

l’exercice 2024, et 0,7 point inférieur à celui de 2023 qui était de 23,8 %.

Résultat des sociétés mises en équivalence et part des actionnaires minoritaires

(115)

(153)

Le résultat des participations est de +17 millions d’euros, soit

34 millions d’euros inférieurs à l’année dernière, en raison principalement de la performance d’Uplight. Les montants attribuables aux intérêts minoritaires sont stables à 170 millions d’euros, contre -166 millions d’euros en 2023.

Dépréciation des participations dans les entreprises associées et coentreprises

-

(220)

Le Groupe enregistre une charge de dépréciation sans effet sur la trésorerie de -220 millions d’euros sur ses actifs dans Uplight, avec une adoption par les clients plus lente que ce qui était prévu dans le plan de développement impactant la croissance à court terme, en partie en raison du contexte réglementaire.

Résultat net (part du Groupe)

4 003

4 269

Le résultat net (part du Groupe) s’élève à 4 269 millions d’euros en 2024, ce qui représente une hausse de +7 % par rapport à 2023, grâce principalement à une forte performance opérationnelle et malgré la dépréciation d’Uplight.

Résultat net ajusté (part du Groupe)10

4 066

4 664

Le résultat net ajusté s’élève à 4 664 millions d’euros en 2024, soit une hausse de +15 % par rapport à l’année dernière.

▪  CASH-FLOW LIBRE À 4,2 MILLIARDS D’EUROS

Le Groupe réalise un cash-flow libre de 4 216 millions d’euros en 2024, grâce principalement à la performance du compte de résultat qui a permis de générer un cash-flow opérationnel record de

6 308 millions d’euros. Cela comprend les coûts de R&D de 2 260 millions d’euros, en hausse à 5,9 % du chiffre d’affaires de 2024.

Les dépenses d’investissement augmentent à -1 364 millions d’euros (contre -1 313 millions d’euros en 2023) et restent stables à environ 3,6 % du chiffre d’affaires, dont 2,4 % concernent des dépenses d’investissements corporels nettes et 1,2 % des dépenses d’investissements incorporels (principalement liées à la R&D). Le Groupe prévoit de poursuivre son programme d’investissement de capacité annoncé lors de la Journée Investisseurs de 2023, qui comprend à la fois des dépenses d’investissement et des dépenses d’exploitation.

L’augmentation du besoin en fonds de roulement opérationnel a un impact sur le cash-flow libre en 2024 de -594 millions d’euros. Cet impact est principalement lié aux stocks pour soutenir l'accent mis par le Groupe sur l'exécution de la chaîne d'approvisionnement et son programme de capacité additionnelle, entraînant un ratio de jours en stock (« DIN ») en hausse de 7 jours par rapport à décembre 2023. Le délai moyen de paiement des clients (« DSO ») s’améliore de 6 jours grâce à l’amélioration des conditions de paiement sur les projets de Systèmes et à une forte collecte de liquidités, tandis que le délai de crédit fournisseurs (« DPO ») se dégrade de 2 jours.

▪  LE BILAN DEMEURE SOLIDE

Au 31 décembre 2024, la dette nette de Schneider Electric s’établit à 8 147 millions d’euros (en baisse par rapport à 9 367 millions d’euros au 31 décembre 2023), après paiement d’un dividende de   -2,0 milliards d’euros au titre de 2023, d’un impact net des acquisitions et cessions de -0,5 milliard d’euros et d’un montant de -0,3 milliard d’euros pour le rachat d’actions, compensés par la forte génération de cash-flow libre de +4,2 milliards d’euros.

Le Groupe reste déterminé à conserver sa notation élevée dans la catégorie « Investment Grade ».

imageVoir en annexe le calcul du Résultat net ajusté et du BPA ajusté.

▪  CONVERSION DE CASH ET DIVIDENDE PROPOSÉ

Le taux de conversion du résultat net en cash (cash-flow libre en pourcentage du résultat net - part du Groupe) est de 99 % en 2024, en partie en raison de la dépréciation sans impact sur la trésorerie des actifs dans Uplight affectant le résultat net (taux de conversion de 94 % ajusté de cet élément), en baisse par rapport à 115 % l’année dernière. 

Le dividende proposé11 est de 3,90 euros par action, en hausse de +11 % par rapport à 2023, tandis que le Groupe maintient sa politique de dividende progressif pour la quinzième année consécutive. 

III.        SCHNEIDER SUSTAINABILITY IMPACT

Le score du Schneider Sustainability Impact (« SSI ») a atteint 7,55 sur 10, dépassant ainsi l’objectif de fin d’année 2024 de 7,40 sur 10. Le suivi et le reporting trimestriels concernant les 11 engagements à l’échelle mondiale des indicateurs du SSI sont essentiels pour atteindre les objectifs du Groupe liés à toutes les dimensions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).

« En 2024, Schneider Electric a été reconnu par TIME et Statista comme l’entreprise la plus durable au monde. Plus tôt cette année, nous avons eu l'honneur de recevoir la même reconnaissance de la part de Corporate Knights dans le cadre de son classement Global 100, marquant notre deuxième fois en tête de cette liste et une première pour toute entreprise. Ces réalisations remarquables, aux côtés d'autres distinctions clés en matière d'ESG, nous inspirent à atteindre des sommets encore plus élevés en 2025, » a déclaré Chris Leong, Directrice générale Développement durable Schneider Electric. « Alors que nous entrons dans la dernière année de notre programme actuel, nous sommes déterminés à continuer à transformer l'ambition en actions. Il reste encore beaucoup de travail à accomplir, mais avec le soutien de notre vaste écosystème, de nos collaborateurs et de tous nos clients très engagés, nous y parviendrons. »

Schneider Electric poursuit ses avancées notables chaque trimestre en se rapprochant chaque fois un peu plus de ses objectifs de réduction de l’empreinte carbone de ses clients. Depuis 2018, ses produits, logiciels et services d’économie en énergie leur ont permis d’économiser et d’éviter 679 millions de tonnes d’émissions de CO2. 

Les 1 000 fournisseurs principaux engagés dans le Projet Zéro Carbone de Schneider Electric ont réalisé d’importants progrès dans l’adoption d’initiatives d’efficacité énergétique et dans leur transition vers des énergies renouvelables, entraînant une réduction globale de leurs émissions de 40% à fin 2024. Les fournisseurs du Groupe s’engagent également en faveur des normes de travail décent, garantissant ainsi à leurs employés une rémunération juste, un environnement de travail sûr et de meilleures conditions de travail. En une année, le pourcentage de fournisseurs respectant les normes rigoureuses de Schneider a bondi de 21% fin 2023 à 63% à la fin de l’année 2024.

Cet engagement envers des pratiques éthiques s'inscrit dans la mission plus large de Schneider Electric de créer un impact positif à l'échelle mondiale. Avec une année d’avance sur les prévisions, plus de 53,4 millions de personnes ont désormais accès à une alimentation en électricité propre et fiable. Ces résultats dépassent l’ambition du programme SSI qui était de 50 millions d’individus. L’électrification rurale rendue possible via des projets menés par le Groupe, qui incluent entre autres des micro-réseaux solaires en Afrique,

imageSous réserve de l’approbation des actionnaires le 7 mai 2025.

transforment des vies en améliorant la qualité de vie des communautés locales et en soutenant leur économie. A la fin de l’année 2024, Schneider avait également formé plus de 824 000 personnes à la gestion de l’énergie, se rapprochant ainsi de son objectif d’un million de personnes d’ici à fin 2025. Grâce à son programme d’Education et Entrepreneuriat pour les jeunes, Schneider dote la jeunesse de solides compétences de base en efficacité énergétique, et les prépare à des carrières dans des secteurs durables.

En plus de ces réalisations, Schneider Electric se distingue pour la 14e année consécutive dans l'indice mondial DJSI. L'entreprise a également été classée dans la liste A de CDP Climat, a reçu la note AAA de MSCI ESG et a été honorée d'une médaille Platine par EcoVadis.

Pour plus d’informations concernant le programme Schneider Sustainability Impact, explorez les résultats du T4 2024 de Schneider ou le rapport concernant l’année 2024entière, dont est extrait ce tableau de bord détaillé :

image 

IV.        GOUVERNANCE

Lors de l'assemblée générale des actionnaires qui se tiendra le 7 mai 2025, le Conseil d'administration proposera de renouveler les mandats de plusieurs de ses membres sur la base de l'évaluation de leurs compétences et des besoins stratégiques de la Société.

Le Conseil d'administration considère qu'il bénéficie grandement de la présence de Jean-Pascal Tricoire, en sa qualité de Président du Conseil d’administration, qui apporte son expérience en tant qu'ancien Président Directeur général de Schneider Electric SE, son expertise en matière de finance d'entreprise et de numérique, ainsi que sa connaissance des marchés internationaux, de l'industrie de Schneider Electric et des questions de développement durable. Le Conseil d'administration a donc demandé à l'unanimité à JeanPascal Tricoire de continuer à participer aux travaux du Conseil d'administration en tant que Président et a proposé son renouvellement pour un mandat de quatre années.

Le renouvellement du mandat d’Anna Ohlsson-Leijon pour une période de quatre années sera aussi proposé au vote des actionnaires. Elle apporte au Conseil d’administration son expérience en tant qu’Executive VicePresident d’AB Electrolux et Directrice générale de la zone Europe & APACMEA, ses compétences en finance d’entreprise, comptabilité, gestion des risques et audit ainsi que sa connaissance des marchés internationaux et des questions d'éthique et de conformité.

Aussi, il sera demandé aux actionnaires d’approuver la ratification de la cooptation par le Conseil d’administration, le 1er novembre 2024, de Clotilde Delbos en qualité d’administratrice en remplacement de

Cécile Cabanis. Elle apporte au Conseil son expérience en tant qu’ancienne Directrice générale Finances, Directrice générale par intérim et Directrice générale adjointe de Renault, ainsi que son expertise financière et de l’industrie.

Le Conseil d’administration souhaiterait remercier chaleureusement Léo Apotheker qui a décidé de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat. Sa contribution aux travaux du Conseil d’administration en tant qu’administrateur pendant seize années et en tant qu’ancien Vice-président et Administrateur référent indépendant a été essentielle pour Schneider Electric.

 

 

 

V.           TENDANCES ATTENDUES EN 2025

•       Demande forte et dynamique du marché portant la croissance, avec une contribution de l’ensemble des quatre marchés finaux.

•       Continuation de la forte demande pour les offres de Systèmes, portée par l’activité Gestion de l’énergie.

•       Reprise de la demande sur le marché des industries manufacturières (« discrete »), avec une croissance des ventes pondérée vers le second semestre.

•       Progrès supplémentaires dans la transition vers le modèle d’abonnement des activités de Logiciels, forte croissance des Services.

•       Contribution de l’ensemble des quatre régions à la croissance, sous l’impulsion des États-Unis, de l’Inde et du Moyen-Orient et de l’Afrique.

•       Délivrer les investissements de capacité industrielle précédemment communiqués en support à la croissance.

•       Anticipation d’actions commerciales agiles permettant de contrer l'évolution rapide de l'environnement géopolitique et des coûts fiscaux associés.

VI.          OBJECTIFS 2025

Le Groupe fixe son objectif financier 2025 comme suit :

Une croissance organique de l’EBITA ajusté 2025 comprise entre +10 % et +15 %.

 

Cette performance découlerait de la croissance organique du chiffre d’affaires combinée à l’amélioration de la marge :

•       Croissance organique du chiffre d’affaires comprise entre +7 % et +10 %

•       Croissance organique de la marge d’EBITA ajusté comprise entre +50 et +80 points de base

Ces performances impliquent une marge d’EBITA ajusté comprise entre environ 19,2 % et 19,5 % (incluant un effet de périmètre comprenant les transactions réalisées à ce jour et les effets de change par rapport aux estimations actuelles). 

 

Notes complémentaires sur 2025 disponibles dans les annexes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VII.        OBJECTIFS FINANCIERS 2024-2027 ET AMBITIONS À LONG TERME ANNONCÉS LORS DE LA JOURNÉE INVESTISSEURS DE 2023

Sur la base de sa vision actuelle et en supposant qu’il n’y ait pas de changement majeur de l’environnement macroéconomique et géopolitique, Schneider Electric annonce ses objectifs financiers à moyen terme comme suit :

Objectifs financiers 2024-2027 :

 

•       Croissance organique du chiffre d’affaires comprise entre +7 % et +10 %, TCAC (« CAGR ») 2023202712

 

•       Hausse organique de la marge d’EBITA ajusté d’environ +50 points de base, TCAC (« CAGR ») 2023-202712

 

Ambitions à long terme :

 

•       Croissance organique du chiffre d’affaires de plus de 5 % en moyenne sur l’ensemble du cycle économique.

 

•       Être constamment une « Company of 25 »13 sur l’ensemble du cycle économique.

 

•       Taux de conversion de cash-flow libre14 aux alentours de 100 % sur l’ensemble du cycle économique.

 

***********

 

 

Les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2024 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 19 février 2025. À la date du présent communiqué, les procédures d’audit ont été effectuées et un rapport des commissaires aux comptes est en cours d’émission.

La présentation du quatrième trimestre 2024 et des résultats annuels 2024 est disponible sur www.se.com

Le chiffre d’affaires du premier trimestre 2025 sera présenté le 29 avril 2025.

L’assemblée générale des actionnaires aura lieu le 7 mai 2025.

 

 

 

 

TCAC (« CAGR ») sur 4 ans.

 

imageSomme du % de croissance organique du chiffre d’affaires et du % de marge d’EBITA ajusté. Cash-flow libre en proportion de résultat net (part du Groupe).


Contact :

Communication financière :

Schneider Electric

Amit Bhalla

Tél. : +44 20 4557 1328  ISIN : FR0000121972 Contact presse :

Schneider Electric

Anthime Caprioli

Tél. : +33 6 45 636 835 Contact presse : Primatice

Olivier Labesse

Hugues Schmitt 

Tél. : +33 6 79 11 49 71


Avertissement : Cette présentation contient des informations à caractère prévisionnel. Ces informations, établies sur la base des estimations actuelles de la Direction Générale du Groupe, restent subordonnées à de nombreux facteurs et incertitudes qui pourraient conduire à ce que les chiffres qui seront constatés diffèrent significativement de ceux présentés à titre prévisionnel. Pour une description plus détaillée de ces risques et incertitudes, il convient notamment de se référer au Document d’enregistrement universel de Schneider Electric (section « Facteurs de risques », disponible sur www.se.com). Schneider Electric ne s’engage en aucune façon à publier une mise à jour ou une révision de ces prévisions.

 

À propos de Schneider Electric

 

La raison d’être de Schneider est de créer un Impact en permettant à chacun de tirer le meilleur de son énergie et de ses ressources, afin de concilier progrès et développement durable. Nous nommons cette ambition : Life Is On.

Notre mission est d’être le partenaire de confiance du développement durable et de l’efficacité de nos clients.

Nous sommes un leader mondial de la technologie industrielle avec une expertise de référence dans l’électrification, l’automatisation et la digitalisation des industries intelligentes, des infrastructures résilientes, des centres de données durables, des bâtiments intelligents et des maisons intuitives. Grâce à notre profonde expertise métier, nous proposons des solutions IoT basées sur l’IA intégrant produits connectés, automatismes, logiciels et services sur l’ensemble du cycle de vie des activités industrielles, pour créer des jumeaux numériques et générer une croissance rentable pour nos clients.

Nous sommes une entreprise humaine rassemblant un écosystème de 150 000 collaborateurs et de plus d’un million de partenaires dans plus de 100 pays au plus proche de nos clients et de nos parties prenantes. Nous plaçons la diversité et l’inclusion au cœur de tout ce que nous faisons, guidés par notre volonté profonde de contribuer à un futur durable pour tous.

www.se.com

image

Annexes – Notes complémentaires sur 2025

▪  Impact de change : aux taux de change actuels15, l’impact des devises sur le chiffre d’affaires 2025 devrait se situer entre +600 millions et +700 millions d’euros. L’impact des devises aux taux de change actuels sur la marge d’EBITA ajusté pour l’exercice 2025 devrait s’établir autour de +10 points de base.

▪  Impact de périmètre : autour de +100 millions d’euros sur le chiffre d’affaires de 2025 et quasi stable sur la marge d’EBITA ajusté 2025, en fonction des transactions clôturées à ce jour.

▪  Taux d’imposition : le Groupe anticipe un taux effectif d’imposition de 23 % à 25 % en 2025.  

▪  Coût de restructuration : le Groupe prévoit une diminution des coûts de restructuration vers

l’objectif d’environ 100 millions d’euros par an.

Annexe – Répartition du chiffre d’affaires par activité

Chiffre d’affaires du quatrième trimestre 2024 par activité :

 

T4 2024

Chiffre d’affaires en millions d’euros

Croissance organique

Effet de périmètre

Effet de change

Croissance publiée

Gestion de l’énergie

8 827

+15,2 %

+0,2 %

+0,1 %

+15,6 %

Automatismes industriels

1 842

+1,2 %

-1,5 %

+0,4 %

-0,1 %

Groupe

10 669

+12,5 %

-0,1 %

+0,2 %

+12,5 %

Chiffre d’affaires du second semestre 2024 par acti

vité :

 

S2 2024

Chiffre d’affaires en millions d’euros

Croissance organique

Effet de périmètre

Effet de change

Croissance publiée

Gestion de l’énergie

16 479

+13,5 %

+0,1 %

-0,5 %

+13,1 %

Automatismes industriels

3 501

-2,3 %

-2,4 %

-0,6 %

-5,3 %

Groupe

19 980

+10,3 %

-0,3 %

-0,5 %

+9,4 %

imageLes taux de change futurs sont volatiles et difficiles à anticiper. Par conséquent, l’impact de telles variations ainsi que les possibles impacts techniques de l’hyperinflation (IAS 29) ne sont pas pris en compte à ce stade.

Chiffre d’affaires 2024 par activité :

 

2024

Chiffre d’affaires en millions d’euros

Croissance organique

Effet de périmètre

Effet de change

Croissance publiée

Gestion de l’énergie

31 131

+11,5 %

-0,1 %

-1,1 %

+10,2 %

Automatismes industriels

7 022

-3,7 %

-3,2 %

-1,5 %

-8,3 %

Groupe

38 153

+8,4 %

-0,7 %

-1,2 %

+6,3 %

Sauf indication contraire, les pourcentages de croissance dans ce document sont calculés par rapport à la même période l’année précédente.

Annexes – Périmètre de consolidation

Nombre de mois avec effet de périmètre

Acquisitions/cessions

2024

2025

T1

T2         T3

T4

T1

T2         T3

T4

EcoAct

Gestion de l’énergie

Acquisition

3 m

3 m        3 m

3 m 

Planon

Gestion de l’énergie

Acquisition

2 m

3 m

3 m        3 m

1 m

AutoGrid

Gestion de l’énergie

Cession

1 m

Annexes – Analyse de la variation de l’EBITA ajusté

En millions d’euros

S1

EBITA  ajusté

S2 EBITA ajusté

Exercice EBITA ajusté

EBITA ajusté 2023

3 174

3 238

6 412

Volume

427

754

1 181

Prix net

69

-2

67

Productivité

210

121

331

Mix

85

77

162

Inflation des coûts de prod. & R&D

-78

-61

-139

Coûts des fonctions support (« SFC »)

-268

-395

-663

Devises

-104

-47

-151

Périmètre et autres

-132

15

-117

EBITA ajusté 2024

3 383

3 700

7 083

Annexe – Résultats par activité

En millions d’euros

S1 2023

S1 2024

Variation organique

S2 2023

S2 2024

Variation organique

2023

2024

Variation organique

Gestion de l’énergie

Chiffre d’affaires

EBITA

Ajusté Marge d’EBITA ajusté

13 669

2 824 20,7 %

14 652

3 250 22,2 %

env. +170 pb

14 572

16 479

3 615 21,9 %

env. 

+30 pb

28 241

31 131

6 865 22,1 %

env. +110 pb

3 143

21,6 %

5 967

21,1 %

Automatismes

industriels

Chiffre d’affaires

EBITA ajusté Marge d’EBITA ajusté

3 964

758 19,1 %

3 521

542 15,4 %

env. 

-300 pb

3 697

546 14,8 %

3 501

499 14,3 %

env. 

+10 pb

7 661

1 304 17,0 %

7 022

1,041

14,8 %

env. 

-150 pb

Corporate

Coûts des fonctions centrales & digitales

(408)

(409)

(451)

(414)

(859)

(823)

Total Groupe

Chiffre d’affaires EBITA  ajusté

17 633 3 174

18 173 3 383

18 269 3 238

19 980 3 700

35 902 6 412

38 153 7 083

Marge d’EBITA ajusté

18,0 %

18,6 %

 +100 pb

17,7 %

18,5 %

 +90 pb

17,9 %

18,6 %

+90 pb

Annexe – Résultat net ajusté et BPA ajusté

Chiffres clés (en millions d’euros)

2023

2024

Variation publiée

Variation organique

EBITA ajusté

6 412

7 083

+10 %

+14,2 %

Amortissements des incorporels liés aux acquisitions 

(396)

(406)

Résultat financier

(530)

(409)

Impôts sur les sociétés après impact des éléments ajustés

(1 305)

(1 451)

Résultat des sociétés mises en équivalence et part des actionnaires minoritaires

(115)

(153)

Résultat net ajusté (part du Groupe)

4 066

4 664

+15 %

+18,4 %

BPA ajusté (en euros)

7,26

8,32

+15 %

+18,2 %

Annexe – Cash-flow libre et dette nette

Analyse de la variation de la dette nette en millions d’euros

2023

2024  

Endettement net à l’ouverture au 31 décembre

(11 225)

(9 367)

Autofinancement d’exploitation

5 529

6 308

Investissement net d’exploitation

(1 313)

(1 364)

Autofinancement d’exploitation, net des CAPEX

4 216

4 944

Variation du BFR opérationnel

173

(594)

Variation du BFR non opérationnel

205

(134)

Cash-flow libre

4 594

4 216

Dividendes

(1 851)

(2 049)

Acquisitions – nettes 

611

(452)

Diminution de capital

(484)

(70)

Engagements d’achat sur intérêts minoritaires

(55)

(70)

 Effet de change et autres (avec impact de la          norme IFRS 16)

(957)

(355)

(Hausse)/Baisse de l’endettement net

1 858

1 220

Endettement net au 31 décembre

(9 367)

(8 147)

Annexes – Retour sur capitaux employés (ROCE)

Calcul du ROCE

 

Éléments du compte de résultat (en millions d’euros)

 

 

2023 publié

2024 publié

EBITA

 

 

(1) 

6 363

6 855

Charges de restructuration

(2) 

(147)

(141)

Autres produits et charges d’exploitation

(3) 

98

(87)

= EBITA ajusté

(4) = (1)-(2)-(3)

6 412

7 083

x Taux effectif d’impôt de l’année

(5)

23,8 %

23,1 %

= EBITA ajusté après impôts

 

 

(A) = (4)*(1-(5))

4 886

5 447

Éléments du bilan (en millions d’euros)

2023 publié

2024  publié

 

2023 Moyenne de 4 trimestres

2024 Moyenne de

4 trimestres

Total capitaux propres

27 168

31 280

(B) 

26 676

29 268

Dette financière nette

9 367

8 147

(C) 

11 522

9 513

Déduction des participations dans les entreprises associées et actifs financiers

(1 907)

(1 870)

(D) 

(1 875)

(1 961)

= Capitaux employés

34 628

37 557

(E) = (B)+(C)+(D)

36 323

36 820

= ROCE

 

 

(A)/(E)

13,5 %

14,8 %

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